mercredi 29 août 2007

Certaines lois du jeûne




Quelques jugements relatifs aux lois du jeune :



Bien sur le fait de manger, de boire ou d'avoir des rapports après avoir fait l'intention et avant la levée de l'aube n'est pas préjudiciable.


Il est indispensable avant de rompre le jeûne, de s'être assuré du coucher du soleil et il ne suffit pas de se fier simplement à l'appel à la prière de la radio. Il arrive parfois qu'il ait lieu certaine précipitation à diffuser l'appel avant son temps, comme cela a déja eu lieu dans le passé dans certains pays.


Celui qui a rompu un jour de jeûne de Ramadan en mangeant, en buvant ou en se faisant vomir s'est chargé d'un péché et du rattrapage immédiat après Ramadan et le jour de la fête. Ce n'est pas un devoir pour lui de donner de l'argent aux miséreux ou aux pauvres.


Celui qui mange ou boit par oubli (il a complètement oublié qu’il était entrain de jeuner), même en quantité et même durant le jeûne surérogatoire (sunna), n'a pas rompu son jeûne. Mais s’il a bu ou mangeait volontairement et non par oubli cela annule son jeune et ce même s’il n’a bu qu’une goutte et mangeait qu’un grain de sésame.


Il est un devoir pour la femme qui avait les menstrues ou les lochies, et pour laquelle l'écoulement sanguin s'est arrêté la veille du jeûne, de faire l'intention de jeûner le jour suivant de Ramadan, même si elle n'a pas fait le ghousl (la grande ablution), car la purification est une condition pour la validité de la prière et n'est pas une condition pour la validité du jeûne.


Avaler les sécrétions du nez, de la gorge ou des poumons ou autres, ne rompt pas le jeûne selon l'Imam Abou Hanifah si on les avale après qu'elles soient arrivées jusqu'à sa langue.


Si l'on a été gagné par le vomissement, puis lorsque cela a pris fin, on avale sa salive altérée avant de laver sa bouche, le jeûne est annulé car cette salive est souillée par le vomi qui est arrivé jusqu'à la bouche. Ici ce n’est pas le fait d’avoir vomi qui annule le jeune puisque la personne n’a pas provoqué son vomissement mais c’est le fait d’avoir ravalé sa salive altérée.


La goutte dans le nez et dans l'oreille annulent le jeûne. Mais l'injection à travers la peau ne rompt pas le jeûne.


Quant à celui qui jeûne et qui est endormi, s'il lui sort du maniyy dans le rêve, son jeûne n'est pas rompu, contrairement à la sortie du maniyy par contact ou par masturbation, délibérée et qui n'a pas lieu par oubli.


Parmi les choses qui rompent le jeûne il y a le fait de se retrouver dans la mécréance, par plaisanterie ou par colère, en se rappelant le jeûne ou pas, car l'acte d'adoration n'est pas valable d'un mécréant. Pour cela, il est un devoir d'éviter la mécréance avec ses trois sortes et de ne pas y tomber de façon absolue que ce soit la mécréance par la parole, comme celui qui insulte Allah ou l'Islam. La mécréance par la croyance, comme le fait de croire que Allah est un corps, une lumière ou une âme ou qu'Il serait au-dessus du Trône et la mécréance par le geste : comme le fait de jeter le Qour'an dans les ordures ou la prosternation pour une idole (une statue que les gens adorent). Si par exemple un homme jeuner, il était en colère et a insulté Allah, bien sur la colère n’est pas une excuse, il est sortit de l’islam. Il se doit de revenir à l’islam en prononçant les deux témoignages : « je témoignes qu’il n’est de Dieu que Dieu et je témoignes que Mouhammad est le messager de Dieu », puis il s’abstient de manger et boire (et de tout ce qui annule le jeune) jusqu’au maghrab puis il rattrapera ce jour.