mercredi 21 novembre 2007

Recommandations de l'imam Abou Hanifah




Ceci est la recommandation de l’Imam Abou Hanifah, que Allah lui fasse miséricorde, à son élève Youçouf Ibnou Khalid As-Samtiyy Al-Basriyy.

Il a fait cette recommandation lorsque son élève avait demandé à Abou Hanifah la permission de rejoindre sa patrie Al-Basra.

Il lui a dit :

"Sache que si jamais tu agis en mal avec les gens, ils deviendront des ennemis pour toi, même si ces gens-là sont des pères et des mères ; mais si tu agis en bien avec les gens qui ne sont pas des proches parents pour toi à l’origine, ils deviendront pour toi comme des pères et des mères."

1. Accorde à chaque homme d’entre eux son juste mérite.
2. Honore les gens qui sont d’une descendance honorée
3. Traite avec beaucoup de respect les gens de science.
4. Respecte les plus âgés et agis avec douceur avec les plus jeunes.
5. Approche-toi des gens du commun.
6. Sache comment contourner les pervers.
7. Recherche la compagnie des meilleurs.
8. Ne néglige pas le gouverneur.
9. Ne méprise personne.
10. Ne méprise pas celui qui vient à toi.
11. Ne manque pas d’établir des liens d’amitié avec eux sans dévoiler ton secret à personne.
12. N’aie confiance en la compagnie de personne jusqu’à ce que tu l’ais éprouvé.
13. N’utilise pas comme serviteur quelqu’un de stupide ni quelqu’un de vil.
14. Ne dis pas des paroles telles que le sens apparent soit une source de blâme pour toi.
15. Garde-toi d’être familier avec les vilains et les vulgaires.
16. Ne réponds (dans un premier temps) à aucune invitation.
17. N’accepte aucun cadeau.
18. Sache comment utiliser les formules pour confirmer et échapper aux pièges .
19. Fais preuve de patience.
20. Sois de ceux qui supportent.
21. Fais preuve d’excellence de comportement et de bonté de cœur.
22. D’autre part, mets de beaux habits, utilise beaucoup de parfum.
(Rappelons qu’il s’adressait à un homme)
23. Fais en sorte de tenir de nombreuses assemblées et que ces assemblées soient dans des temps bien connus.
24. Consacre pour toi un moment de solitude qui puisse te permettre de vaquer à tes affaires personnelles.
25. Cherche à avoir des nouvelles de ceux qui sont à ton service.
26. Agis pour les corriger et les éduquer en utilisant pour cela la douceur.
27. Ne sois pas de ceux qui font souvent des reproches car par la suite le reproche ne ferait plus son effet.
28. Fais en sorte que ce ne soit pas toi-même qui les éduques parce que ceci contribuerait à ce que tu n’inspires plus le respect.
29. Si tu les éduquais d’une manière assez sévère, fais en sorte que ça ne vienne pas directement de ta part.
30. D’un autre côté, préserve toujours le respect que tu inspires.
31. Persévère sur tes prières et donne de ta nourriture parce qu’il n’y a pas un avare qui soit devenu maître.
32. Toutes les fois que tu auras connaissance qu’il y a un bien, alors augmente en désir d’obtenir ce bien.
33. Rends visite à ceux qui te visitent et à ceux qui ne te visitent pas.
34. Agis en bien à l’égard de celui qui agit en bien avec toi tout comme avec celui qui agit en mal avec toi.
35. Fais preuve de pardon.
36. Ordonne le bien et détourne-toi de ce qui ne te concerne pas.
37. Délaisse tous ceux qui te font du tort.
38. Sois de ceux qui réparent les droits.
39. Celui d’entre tes frères qui tombe malade, rends-lui visite toi-même et demande de ses nouvelles régulièrement par l’intermédiaire de gens que tu envoies.
40. Celui d’entre eux qui s’absente, cherche à avoir de ses nouvelles.
41. Celui qui te délaisse un temps, n’agis pas en mal envers lui et recherche après lui.
42. Maintiens les liens avec ceux qui ne les ont pas maintenus avec toi.
43. Honore celui qui vient à toi.
44. Pardonne à celui qui t’a fait du mal.
45. A celui qui parle de toi en mal, parle de lui en bien.
46. Si quiconque parmi eux vint à mourir, assure les droits qu’il a.
47. Celui à qui arrive une joie, félicite-le pour cette joie et celui d’entre eux à qui arrive un malheur, présente-lui tes condoléances.
48. Celui à qui il arrive un chagrin, sois solidaire avec lui pour endurer avec lui ce chagrin.
49. Celui qui recherche ton aide pour une de ses affaires, tiens-toi à ses côtés.
50. Celui qui recherche ton secours, viens à son secours.
51. Celui qui cherche à ce que tu sois son allié alors sois son allié.
52. Agis en montrant la recherche de l’amitié et de l’amour tant que tu le peux et adresse le salam même si ce sont des gens stupides.
53. Quand tu te tiens dans une assemblée avec des gens qui n’ont pas le même avis que toi, si tu te retrouves avec eux dans une même mosquée et que les questions se sont succédées, qu’ils y ont débattu et ont donné un avis différent du tien, ne leur montre pas de divergence. Si tu es interrogé au sujet de ces questions, réponds par ce que les gens connaissent, ensuite tu dis qu’il y a un autre avis sur cette question-là et sa preuve. C’est avec cette preuve-là, lorsqu’ils l’entendront de toi, qu’ils sauront ton degré et ta juste valeur. Et s’ils te demandent : « C’est l’avis de qui ? » dis : « C’est l’avis de certains savants ». Et lorsqu’ils accepteront cela, qu’ils s’y seront habitués et qu’ils auront connu ta juste valeur, lorsqu’ils t’auront accordé un degré important, donne à chacun de ceux qui viendra à toi une sorte de science qu’il étudiera. Ainsi, chacun d’entre eux pourra en avoir une part.
54. Donne-leur de la science les nobles principes avant les détails.
55. Tiens leur compagnie et plaisante avec eux de temps à autre.
56. Discute avec eux parce que c’est une source de renforcement des liens qui prolonge l’assiduité à apprendre la science.
57.Donne-leur à manger de temps à autre.
58. Règle leurs affaires.
59. Reconnais leur degré.
60. Fais comme si tu n’avais pas vu leurs éventuels dérapages.
61. Sois doux avec eux et pardonne-leur.
62. Ne manifeste à aucun d’entre eux un ennui ou une quelconque lassitude.
63. Sois comme si tu étais l’un d’entre-eux.
64. Accepte d’eux ce que tu acceptes de toi-même. Agis avec les gens tout comme tu agirais avec toi-même.
65. Aide-toi contre ton nafs en la préservant et en contrôlant ses différents états.
66. Ne perds pas patience avec celui qui ne perd pas patience avec toi.
67. Délaisse tout ce qui est anarchique.
68. Ecoute de celui qui écoute de toi et ne charge pas les gens de ce dont ils ne te chargent pas.
69. Accepte pour eux ce qu’ils ont accepté pour eux-mêmes.
70. Fais en sorte que tu aies toujours la bonne intention.
71. Utilise la véracité.
72. Délaisse l’orgueil.
73. Garde-toi de la trahison même s’ils te trahissent.
74. Rends ce qui t’a été confié et acquitte-toi de ce dont tu est chargé même si on ne fait pas de même avec toi.
75. Attache-toi à la fidélité et attache-toi à la piété.

jeudi 8 novembre 2007

Le bon comportement






Allah ta^ala dit ce qui signifie : " Vous êtes la meilleure communauté qui soit sortie d'entre les gens, vous ordonnez le bien et vous interdisez le mal ".
Le prophète, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, a dit ce qui signifie " le croyant ne se satisfait pas d'un bien qu'il entend jusqu'à ce qu'il entre au paradis".

Ainsi, le croyant ne dit pas " Ce bien, je l'ai déjà entendu et cela me suffit ", mais il apprécie ce bien jusqu'à ce qu'il entre au paradis. Ce hadith a une autre version, une autre chaîne de transmission. Dans la deuxième version de ce hadith : le prophète a généralisé ce sens, et il a dit ce qui signifie : " Le croyant ne se satisfait pas d'un bien jusqu'à ce qu'il entre au paradis ", c'est-à-dire, ce n'est pas spécifié au fait d'entendre mais ce qui est visé ce sont tous les actes de bien.

Donc, dans cette deuxième version, le sens est généralisé. La signification est que le croyant ne se satisfait pas d'un bien jusqu'à ce qu'il entre au paradis, c'est-à-dire, que lorsqu'il entend un bien, il l'utilise pour le bien, lorsqu'il regarde avec ses yeux la création, il médite sur la création de Allah, il utilise sa vision pour le bien, c'est une grâce que Allah Lui a accordée. Dans le fait de marcher pour le bien, il y a un bien et le croyant utilise ses jambes dans le bien.

Allah ta^ala a fait que les occasions pour quérir le bien sont très nombreuses. Il a donné beaucoup d'occasions de gagner des récompenses, et les œuvres de bienfaisance compensent les mauvaises actions, il y a beaucoup de possibilités de faire des œuvres de bienfaisance.

Ce n'est pas vrai que les mauvaises actions détruisent les bonnes actions, comme le feu détruirait ce qu'il brûle! C'est faux au contraire, ce sont les bonnes actions qui annulent les mauvaises actions. Allah ta^ala dit ce qui signifie " Les bonnes actions effacent les mauvaises ". Et le prophète, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, a dit ce qui signifie " Faîtes suivre une mauvaise action par une bonne action ".

Il est possible que quelqu'un évite le feu de l'enfer par une seule bonne action. Au jour dernier, il y aura une balance, le musulman dont les bonnes actions sont plus fortes que les mauvaises actions, entrera au paradis sans châtiment. Même s'il avait des grands péchés dont il ne s'est pas repenti.

Par une bonne action, il est possible qu'une personne entre au paradis.

Le prophète, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, a dit ce qui signifie " Ne négligez rien de la bienfaisance, même si c'est en offrant un beau visage souriant à son frère ".

Bien sur toute bonne action se doit d'être faite par recherche de l'agrément de Allah uniquement pour en obtenir les récompenses.

Celui qui suit ce hadith, c'est possible qu'il lui parvienne cette grâce éminente, cette récompense éminente. Le prophète, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, a dit un hadith Qoudsiyy dans lequel il a cité la parole de Allah.

Allah ta^ala garanti Son agrément à celui qui applique ce hadith.

Le premier point qui est cité dans ce hadith Qoudsiyy, c'est que Allah confirme Son agrément pour ceux qui s'entraident et s'aiment mutuellement, d’un amour véritable, c'est-à-dire, par recherche de l'agrément de Allah, et ce n'est pas pour un intérêt du bas monde, comme par exemple, un intérêt du commerce ou d'un service qu'on attend. Ceux qui s'aiment mutuellement par recherche de l'agrément de Allah, au jour dernier, ils seront sous l'ombre du Trône, ils seront honorés.

Et au jour dernier, il y aura différentes sortes de gens, certains seront à l'ombre du Trône, d'autres seront exposés au soleil, le soleil sera au-dessus de leurs têtes, et ils manqueront d'en mourir mais ils n'en mourront pas car il n'y aura pas de mort dans l'au-delà. A cause de cette chaleur du soleil, ils vont transpirer au point que la sueur va atteindre leurs chevilles, d'autres leur taille, d'autres cela ira jusqu'à leurs oreilles et ils manqueront de se noyer et pourtant, cela n'atteindra pas les gens qui sont à côté. Chacun sera dans sa propre sueur. Et Allah préserve une catégorie de personnes, comme ceux qui s'aiment par recherche de l'agrément de Allah, Il les préserve de la chaleur. C'est un amour qui est sincère. On déduit d'une ayah que les gens qui s'aiment pour Allah, ils ne sont pas ennemis les uns des autres, et ceux qui s'aiment par recherche de l'agrément de Allah, d'un amour véritable, ils seront préservés de la chaleur du soleil au jour dernier.


Le premier point, donc, c'est que Allah garantit Son agrément à ceux qui s'aiment par recherche de Son agrément.

Le deuxième point, Allah garantit Son agrément pour ceux qui se conseillent conformément à Sa Loi. C'est-à-dire, qui se donnent le conseil par recherche de l'agrément de Allah. Certains font des transactions et pratiquent le commerce, et ils ne se conseillent pas le bien, c'est-à-dire, ils ne s'ordonnent pas le bien et ne s'interdisent pas le mal, c'est-à-dire, ils craignent de donner le conseil dans leurs transactions et ceux-là ne seront pas sous l'ombre du Trône au jour dernier.
Par exemple, il dit " Si je donne le conseil après il ne va pas me prêter sa voiture, il ne me rendra pas tel service ". Ceux-là sont blâmés dans la Loi. Ce n'est pas simplement de se conseiller mais de se conseiller par recherche de l’agrément de Allah. Ceux qui font çela, leur parvient l'agrément de Allah. Certains ne conseillent pas pour Allah mais ils conseillent pour se montrer supérieurs aux autres, ceux-là commettent un péché et c'est eux qui sont blâmés. Le but du conseil par recherche de l’agrément de Allah, c'est pour que cela soit utile aux gens.

A Damas, il y a un très grand savant d'un très haut degré qui fait partie des grands 'awliyyah (saints), il s'appelle chaykh Badraniyy Al-Haçaniyy. Il parle aux gens après avoir eu des dévoilements, c'est-à-dire, qu'il conseille les gens sans même que les gens lui ai posé une question. Il est mort il y a à peu près 90 ans. Il n'utilisait pas des lampes à huile, plus précisément, quand la lampe s'éteignait, il n'y avait plus d'huile, à ce moment-là, c'est son visage qui éclairait et ses élèves bénéficiaient de la lumière de son visage pour prendre les notes. Quand sa mère l'a mis au monde, elle a vu notre maître Mouhammad dans le rêve. Il avait avec lui une datte, il a passé la datte sur les gencives, c'est une tradition, la datte, on la mâche un petit peu et ensuite on la passe sur la gencive. Sa mère, elle a vu cela dans le rêve. Elle a vu que le prophète avait fait cela à son bébé. Elle s'est réveillée de son et a trouvé la datte dans la bouche de son petit. Regardez ce bien immense. La première chose qui est entrée dans le ventre de ce petit, c'est la salive du prophète. Il faisait preuve d'un tel détachement de ce bas monde qu'il ne dormait qu’une fois qu’il était gagné par le sommeil. Il dormait dans la position dans laquelle il se trouvait. Quand le sommeil le prenait, il se penchait en avant et son front touchait par terre. Pourquoi l’on cite toutes ces choses ? Car Il était quelqu'un qui appliquait le hadith.

Il a su un jour que deux personnes faisaient la fornication ensemble et même plusieurs personnes dans une maison. Il est sorti, il n'a pris personne avec lui, il a frappé à la porte, celui qui était à la porte, il se croyait fort, il a dit " C'est qui ? ". Il a dit " C'est moi, Badrou d-din ". Il est entré et il a dit " Toi, tu te mari avec elle, toi tu te mari avec elle " et il les a tous mariés, il ne les a pas dévoilés. Il a fait ça, il n'a pas informé ses élèves de ce qu'il avait fait. Et ça, c'est conforme au hadith, c'est-à-dire, ceux qui s'aiment par recherche de l'agrément de Allah et ceux qui se conseillent par recherche de l'agrément de Allah.

Le troisième point qui est cité dans le hadith qoudsiyy : ceux qui se rendent visite mutuellement. Le messager a encouragé les compagnons à se rendre visite mutuellement. Et ça, c'est quelque chose qui renforce les liens. Pourquoi ? Parce que le loup s'attaque de préférence à la brebis qui s'est éloignée du troupeau, c'est pour cela qu'il y a une utilité dans le fait de se rassembler et celui qui s'éloigne des assemblées, le chaytan le prend.

Il est parvenu dans un hadith qu’un homme redant visite à son frêre est suivi par un ange, l'ange lui demande " Où vas-tu ? ". Il répond " Je vais visiter mon frère untel ". " Pourquoi ? Il y a quelque chose que tu as besoin ? " Il répond " Non ". " Est-ce que c'est pour rendre visite comme il t'a visité ? ". Il a dit " Non ". L'ange lui demande donc " Pourquoi ? ". Il lui répond " Je lui rend visite par recherche de l'agrément de Allah ". Et l'ange ensuite lui répond " Saches que Allah t'agrée ". C'est une grâce éminente.

Et le quatrième point et le dernier point qui est cité dans le hadith : ceux qui s'offrent des cadeaux mutuellement. Ce n'est pas uniquement des cadeaux, même si ce n'est qu'une datte, ou bien un siwak.

Le prophète, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, nous a informé et il a dit ce qui signifie " Préservez-vous du feu ne serait-ce qu'en donnant un morceaux de datte ". Si quelqu'un offre un siwak, c'est quelque chose qui est minime aux yeux des gens, pourtant, ça rentre dans le cas de ce hadith. Ca renforce les liens et les relations. Et il parvient de cela un grand bien. Allah ta^ala a fait que les œuvres de bien sont très nombreux et celui que Allah a éprouvé par une désobéissance, qu'il la fasse suivre par une œuvre de bien. Le prophète, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, a dit ce qui signifie " Fais suivre ta mauvaise action par une bonne action ". Est-ce que vous avez entendu parler de cette personne qui buvait l'alcool et qui est décédée ? Cette personne se faisait du tort à elle-même, elle buvait de l'alcool. Mais sur son chemin, le jour de l'^Id, il a rencontré un petit enfant, son état était mauvais, il n'avait même pas de sandales. Il lui a dit " Mais c'est le jour de l'^Id, tes parents ne t'ont pas habillé correctement ? De manière propre ? ". Il a dit " Moi, je n'ai pas de père ". Cet homme s'est repenti, et il a pleuré. Il a pleuré et il a pris cet enfant chez lui. Il a dit à sa femme : " Laves-le et habilles-le avec les habits des enfants ". Il a était au marché et il lui a acheté des petites sandales
rouges. Ce n'était pas cher. Après des années, cet homme est mort et les gens de sa famille l'ont vu dans le rêve. Il a était dit que la parole de quelqu'un qui est mort dans le rêve, est véridique. Ils ont demandé dans le rêve à ce mort " Qu'est-ce que Allah a fait de toi ? ". Il a dit " Allah m'a pardonné par la cause de ce que j'ai fais pour ce petit enfant ". Allah ta^ala Lui a pardonné ses grands péchés. Donc, ce hadith est très important.

Le saint Ahmed Ar-Rifa^iyy, chaque jour rassemblait 100 000 personnes. Il y avait dans ses assemblées des savants, des princes, des saints. Il a su qu'un aveugle avait un problème, il allait à sa maison pour lui donner ce dont il avait besoin. Il n'a pas dit à d'autres de le faire, mais lui-même, s'empressait de faire le bien. Il a commencé à le soigner et à lui donner des médicaments. C'est quelque chose qui nous rapproche de l'agrément de Allah. Comment est donc le musulman ? Il convient qu'on agisse conformément à ces conseils.

Celui qui demande le pardon à Allah pour les croyants et les croyantes, il a une récompense pour tous croyants et toutes croyantes. Pour tous les croyants, depuis le temps de notre maître 'Adam, ^alayhi s-salam, jusqu'à notre époque. Mais bien sur lorsque l'on fait ce type d'invocation l'on sait très bien qu'il y aura des musulmans grand pêcheurs à qui Allah ne pardonnera pas, l'on sait qu'il aura des musulmans en enfer, c'est une certitude, cela est cité dans les textes, bien sur ils sortiront de l'enfer pour aller au paradis puisqu'ils sont morts sur l'islam.

Ne délaissez pas ce type d’actions. L’on espère de bonnes actions pour entrer au paradis sans châtiment. L’on demande à Allah qu'Il nous fasse entrer au paradis sans châtiment.

‘Amine

dimanche 4 novembre 2007

La mécréance par la parole






La mécréance par la parole



Par exemple celui qui blasphème contre Allah ta^ala en disant (que Allah nous préserve de la mécréance) :

" ‘Oukht’ rabbik "ce qui signifie : "soeur de ton Seigneur"
ou " 'Ibna l-Lah" ce qui signifie : "fils de Dieu".
La mécréance a eu lieu dans ces cas, même s'il n'a pas cru que Allah a une soeur ou un fils. Pour se préserver de la mécréance la personne se doit d'utiliser le discours rapporté en disant " ils disent la soeur de Dieu", ou " ils disent le fils de Dieu".



Allah ta^ala dit :

ce qui signifie "Et ils ont dit la parole de mécréance et ils sont devenus mécréant aprés avoir étaient musulmans"
[Sourat Tawba/74]

et

Allah ta^ala dit :


"wa la'in sa'altahoum layaqoulounna 'innama kounna nakhoudou wa nal^ab ; qoul 'abi l-Lahi wa 'ayatihi wa raçoulihi kountoum tastahzi'oun ; la ta^tadhirou qad kafartoum ba^da 'imanikoum"

[sourat At-Tawbah / 65-66] ce qui signifie :

"Et si tu les interroges, ils te diront nous ne faisions que discuter et plaisanter. Dis : Est-ce de Allah, de Ses 'ayah et de Son messager que vous vous moquiez ? Ne vous cherchez pas d'excuses, vous êtes devenus mécréants après avoir été croyants".


Le Messager de Allah صلى الله عليه وسلم a dit :

" 'inna l-^abda layatakallamou bi l-kalimati la yara biha ba'san yahwi biha fi n-nari sab^ina kharifa ".

ce qui signifie : "Certes, il arrive que l'esclave prononce un mot dans lequel il ne voit pas de mal, mais à cause duquel il chutera en enfer soixante-dix automnes".

et le prophète a dit ce qui signifie :

"La plupart des péchés du fils de Adam proviennent de la langue".

Un compagnon a demandé au prophète "De quoi as tu le plus peur pour moi ?", il lui a dit ce qui signifie "de cela" en lui indiquant la langue.

Les savants ont dit la langue est un petit organe mais il se peut qu'il commette les plus grands crimes.



Si un musulman appelle un autre musulman en lui disant : "ya kafir" ce qui signifie : "ô mécréant" sans ta'wil (sans mauvaise interprétation), celui qui a dit cela est devenu mécréant car il a nommé l'Islam mécréance.
Ceci vaut dans le cas ou il a visé par là que la religion qui suit est de la mécréance, comme il s'est adressé à un musulman, la religion qui suit est l'islam donc il a considéré que l'islam est de la mécréance.

De même, devient mécréant celui qui dit à un musulman :

"ya yahoudiyy" ce qui signifie : "ô juif " ou toute expression similaire, avec l'intention de dire qu'il n'est pas musulman, sauf, s'il visait par là qu'il ressemble aux juifs. Dans ce cas, il ne devient pas mécréant.



Si quelqu'un dit à son épouse : " ‘anti ‘ahabbou ‘ilayya mina l-Lah " ce qui signifie : "je t’aime plus que Allah" ou "a^boudouki" ce qui signifie : "je t'adore", il est devenu mécréant s'il comprenait par ce mot l'adoration qui est réservée à Allah ta^ala.Bien sur ce n'est pas de la mécréance s'il voulait dire par là je t'aime beaucoup.


Si une personne dit à une autre : "Allahou yadhlimouka kama dhalamtani", celui qui a dit cela est devenu mécréant, car il a attribué l'injustice à Allah ta^ala, sauf s'il comprenait que la signification de "yadhlimouka kama dhalamtani" c'était "qu'Il te châtie", alors nous ne le jugeons pas mécréant mais nous lui interdisons de le dire.


Si une personne dit à une autre (et c'est par Allah que l'on recherche la protection), "yal^an rabbak" ce qui signifie : "que soit maudit ton Seigneur", il est devenu mécréant.


De même, devient mécréant celui qui dit à un musulman : "yal^an dinak". Celui qui insulte l'islam devient mécréant.

De même, devient mécréant celui qui dit à une autre personne : "foulan zaha l-Lah" ce qui signifie : "Untel a bousculé mon Seigneur" car en cela il y a une attribution du mouvement et de l’endroit à Allah.


De même, devient mécréant celui qui attribue à Allah un organe, comme la parole de
certains impudents : "ya zoubba l-Lah" ce qui signifie : "ô toi pénis de Allah" . Cette expression est claire dans la mécréance et n'admet aucune interprétation.



De même, devient mécréant celui qui dit : "Ana rabbou man ^amila kadha" ce qui signifie : "je suis le dieu de ceux qui font cela".


De même, devient mécréant celui qui dit (que Allah nous en préserve): "khawat rabbi"

ce qui signifie : "il a exaspéré mon Seigneur".


Devient aussi mécréant celui qui dit à un mécréant : "Allahou youkrimouka" avec
l'intention que Allah l'agrée, car Allah ta^ala n'agrée pas les mécréants, tout comme Allah ta^ala dit : "fa’in tawallaw fa’inna l-Laha la youhibbou lkafirin"
ce qui signifie : "S'ils se détournent de la croyance, certes Allah n'agrée pas les
mécréants".En disant à un mécréant que Allah l'agrée il contredit le Qour'an et celui qui contredit le Qour'an devient mécréant.



De même, devient mécréant celui qui dit à un mécréant : "Allahou yaghfirou laka" ce qui signifie : "que Allah te pardonne" avec l'intention de dire que Allah ta^ala lui pardonne alors qu'il est sur sa mécréance jusqu'à la mort.


De même, devient mécréant celui qui dit à propos de celui qui est mort mécréant :


"Allahou yarhamouhou" ce qui signifie : "Que Allah lui fasse miséricorde".

Devient mécréant celui qui utilise le mot création "khalq" en l'attribuant aux gens dans un contexte où il a le sens de faire surgir du néant à l'existence. Par exemple, si une personne dit :

"‘Oukhlouq li kadha kama khalaqaka l-Lah" ce qui signifie : "crée moi cela comme Allah t'a créé".



De même, devient mécréant celui qui insulte l'ange ^Azra'il, ^alayhi s-salam, comme l'a dit Ibnou Farhoun dans son livre Tabsiratou l-Houkkam, ou quiconque parmi les anges,^alayhimou s-salam.



De même, celui qui dit : "‘Ana ^ayifou l-Lah" ce qui signifie : "je déteste Allah".


Aussi, devient mécréant celui qui dit : "Allahou la yatahammalou foulan" ce qui signifie :

"Allah ne supporte pas Untel" s'il comprend par là l'incapacité ou que Allah est contrarié de ce qu'il fait. Cependant, s'il comprend par cette parole que Allah ne l'agrée pas, il ne devient pas mécréant.



Devient mécréant celui qui dit : "yal^an sama'a rabbik" ce qui signifie : "que soit maudit le ciel de ton Seigneur" car ainsi, il se moque de Allah ta^ala.


De même, celui qui nomme les temples religieux (églises, sinagogues...) des mécréants "maisons de Dieu" sort de l'Islam. Ce sont des maisons de mécréance ou ils pratiquent la mécréance à longueur de journée ce ne sont pas des maisons ou l'on adore Allah.



Devient mécréant celui qui dit, en visant la généralité : "le chien est meilleur que le fils de 'Adam".



De même, devient mécréant celui qui dit : "al-^arab jarab" ce qui signifie : "les arabes sont comme de la gale", mais s'il a spécifié son propos par une expression ou par le contexte,comme s'il dit : "aujourd'hui les arabes sont corrompus", puis qu'il ajoute : "les arabes sont comme de la gale", il ne devient pas mécréant.



Il y a certains poètes et écrivains qui écrivent des paroles de mécréance, comme a écrit l'un d'eux : "haraba l-Lah" ce qui signifie : "Allah s'est enfui". Ceci constitue de l'irrespect à l'égard de Allah et fait tomber dans la mécréance. Al-Qadi ^Iyad a dit dans son livre Ach-Chifa : "Pas de divergence que celui qui insulte Allah ta^ala parmi les musulmans est devenu mécréant".



Aussi, devient mécréant celui qui approuve ces dires et expressions, et combien elles sont nombreuses dans plusieurs écrits.



De même, le manque de respect à l'égard du Messager , en se moquant de l'une de ses
attitudes ou de l'un de ses actes est de la mécréance.



La moquerie à l'égard de ce qui fait partie du Qour'an honoré, envers les prophètes
^alayhimou s-salam, les signes de l'Islam, ou l'une des lois de Allah ta^ala constitue une mécréance de façon absolue.


De même, l'approbation de la mécréance d'autrui est de la mécréance. En effet, se
satisfaire de la mécréance est une mécréance.


Ne devient pas mécréant celui qui a rapporté d'une autre personne une mécréance
qu'elle a commise, sans l'approuver, en disant : "Untel a dit ceci", même s'il a placé l'expression marquant le discours rapporté à la fin de la phrase énoncée, à condition qu’il avait pour intention de citer la formule de discours rapporté à la fin de la phrase énoncée.