vendredi 30 mai 2008

L'ascension : Al Mi^raj




L’ascension al mi^raj est confirmé par le texte des hadiths surs. Elle est aussi mentionné dans le Qour’an par Sa parole ta^ala :
Qui signifie :

« Et certes, il l’a vu une autre fois, à Sidratou l-Mounataha, là ou est le paradis du refuge ».


Le messager de Allah a dit ce qui signifie :


« Ensuite, il nous a fait monter au ciel. Jibril a demandé que l’on nous ouvre. On a alors dit : Qui es tu ? Il a dit : Jibril. On a dit : Et qui est avec toi ? Il a dit : Mouhammad. On a dit : Est-ce qu’est venu le temps de son ascension ? Il a dit : Oui, il est bien venu. Alors on nous a ouvert et j’ai vu ‘Adam qui m’a fait bon accueil et a fait des invocations de bien en ma faveur.


Puis il nous a fait monter au deuxième ciel. Jibril ^alayhi s-salam a demandé que l’on nous ouvre. On a alors dit : Qui es tu ? Il a dit : Jibril. On a dit : Et qui est avec toi ? Il a dit : Mouhammad. On a dit : Est-ce qu’est venu le temps de son ascension ? Il a dit : Oui, il est bien venu. Alors on nous a ouvert et j’ai vu les deux cousins ^Iça le fils de Maryam et Yahya le fils de Zakariyya’, que Allah les honore davantage. Ils m’ont fait bon acceuil et ont fait des invocations de bien en ma faveur.

Puis il nous a fait monter au troisième ciel. Jibril ^alayhi s-salam a demandé que l’on nous ouvre. On a alors dit : Qui es tu ? Il a dit : Jibril. On a dit : Et qui est avec toi ? Il a dit : Mouhammad. On a dit : Est-ce qu’est venu le temps de son ascension ? Il a dit : Oui, il est bien venu. Alors on nous a ouvert et j’ai vu Youçouf ^alayhi s-salam à qui a été donnée une grande beautée. Il m’a fait bon accueil et a fait des invocations de bien en ma faveur.


Puis il nous a fait monter au quatrième ciel. Jibril ^alayhi s-salam a demandé que l’on nous ouvre. On a alors dit : Qui es tu ? Il a dit : Jibril. On a dit : Et qui est avec toi ? Il a dit : Mouhammad. On a dit : Est-ce qu’est venu le temps de son ascension ? Il a dit : Oui, il est bien venu. Alors on nous a ouvert et j’ai vu ‘Idris qui m’a fait bon accueil et a fait des invocations de bien en ma faveur.


Allah ^azza wa jall dit ce qui signifie : « Et Nous l’avons élevé en un lieu très élevé ».


Puis il nous a fait monter au cinquième ciel. Jibril ^alayhi s-salam a demandé que l’on nous ouvre. On a alors dit : Qui es tu ? Il a dit : Jibril. On a dit : Et qui est avec toi ? Il a dit : Mouhammad. On a dit : Est-ce qu’est venu le temps de son ascension ? Il a dit : Oui, il est bien venu. Alors on nous a ouvert et j’ai vu Haroun ^alayhi s-salam qui m’a fait bon accueil et a fait des invocations de bien en ma faveur.


Puis il nous a fait monter au sixième ciel. Jibril ^alayhi s-salam a demandé que l’on nous ouvre. On a alors dit : Qui es tu ? Il a dit : Jibril. On a dit : Et qui est avec toi ? Il a dit : Mouhammad. On a dit : Est-ce qu’est venu le temps de son ascension ? Il a dit : Oui, il est bien venu. Alors on nous a ouvert et j’ai vu Mouça ^alayhi s-salam qui m’a fait bon accueil et a fait des invocations de bien en ma faveur.

Puis il nous a fait monter au septième ciel. Jibril ^alayhi s-salam a demandé que l’on nous ouvre. On a alors dit : Qui es tu ? Il a dit : Jibril. On a dit : Et qui est avec toi ? Il a dit : Mouhammad. On a dit : Est-ce qu’est venu le temps de son ascension ? Il a dit : Oui, il est bien venu. Alors on nous a ouvert et j’ai vu Ibrahim ^alayhi s-salam adossé à Al-Baytou l-Ma^mour : c’est une maison dans laquelle entrent chaque jour soixante-dix mille anges et n’y reviennent plus.

Ensuite, il m’a conduit jusqu’à Sidratou l-Mountaha : c’est un arbre dont les feuilles sont telles des oreilles d’éléphants et les fruits tels de grandes jarres.

Lorsqu’il a été parsemé (de papillons d’or) par l’ordre de Allah, il a changé et aucune des créatures de Allah ne peut le décrire tant il est beau.

Allah m’a révélé ce qu’Il m’a révélé. Il m’a rendu obligatoire pour ma communauté cinquante prières par jour et nuit.


Je suis redescendu auprès de Mouça, il a alors dit : Qu’est ce que Ton Seigneur a rendu obligatoire pour ta communauté ? J’ai dit : Cinquante prières. Il a dit : retourne à l’endroit ou Ton Seigneur t’a révélé cela et demande Lui l’allégement (il lui a bien dit retourne à l’endroit ou tu a eu la révélation et non à un endroit ou se trouverait Dieu, Allah existe sans endroit c’est Lui qui a créé l’endroit, l’endroit n’est qu’une créature et Allah est le Créateur. On ne dit pas que Dieu a créé cette créature qu’est l’endroit puis il est entré dedans ! que Allah nous préserve de la mauvaise compréhension dans la religion car il sagit là d’une grande épreuve qui va mener à leur perte un certain nombre de personnes); certes, ta communauté ne pourra pas supporter cela, j’ai connu l’épreuve des fils de ‘Isra’il et je les ai expérimentés.


Je suis alors retourné à l’endroit ou Mon Seigneur m’avait révélé cela et j’ai dit : O Seigneur, allège pour ma communauté. Il m’a alors déchargé de cinq prières.

Je suis revenu à Mouça et j’ai dit : Il m’a déchargé de cinq. Il a dit certes, ta communauté ne pourra pas supporter cela : retourne à l’endroit ou Ton Seigneur t’a révélé cela et demande Lui l’allègement .

J’ai ainsi fait l’aller et venue entre l’endroit ou Mon Seigneur tabaraka wa ta^ala m’avait révélé cela et celui ou se trouvait Mouça ^alayhi s-salam jusqu’à ce qu’Il ait dit O Mouhammad, ce sera cinq prières par jour et nuit, pour chaque prière la récompenses sera celle de dix, ce sont là cinquante prières. Celui qui envisagé de faire une bonne action et ne l’a pas faite, il lui sera inscrit une bonne action. S’il l’a faite elle lui sera inscrite comme dix bonnes actions. Celui qui s’apprêtait à faire une mauvaise action mais ne l’a pas faite, il ne lui sera rien inscrit. Mais s’il la faite, elle lui sera inscrite comme une mauvaise action.


Je suis redescendu à Mouça et je l’en ai informé, il a alors dit : Retourne à l’endroit ou ton Seigneur t’a révélé cela et demande lui l’allégement. J’ai alors dit : « Je suis tant retourné sur le lieu de la révélation de mon Seigneur que je n’ose plus. »

mercredi 21 novembre 2007

Recommandations de l'imam Abou Hanifah




Ceci est la recommandation de l’Imam Abou Hanifah, que Allah lui fasse miséricorde, à son élève Youçouf Ibnou Khalid As-Samtiyy Al-Basriyy.

Il a fait cette recommandation lorsque son élève avait demandé à Abou Hanifah la permission de rejoindre sa patrie Al-Basra.

Il lui a dit :

"Sache que si jamais tu agis en mal avec les gens, ils deviendront des ennemis pour toi, même si ces gens-là sont des pères et des mères ; mais si tu agis en bien avec les gens qui ne sont pas des proches parents pour toi à l’origine, ils deviendront pour toi comme des pères et des mères."

1. Accorde à chaque homme d’entre eux son juste mérite.
2. Honore les gens qui sont d’une descendance honorée
3. Traite avec beaucoup de respect les gens de science.
4. Respecte les plus âgés et agis avec douceur avec les plus jeunes.
5. Approche-toi des gens du commun.
6. Sache comment contourner les pervers.
7. Recherche la compagnie des meilleurs.
8. Ne néglige pas le gouverneur.
9. Ne méprise personne.
10. Ne méprise pas celui qui vient à toi.
11. Ne manque pas d’établir des liens d’amitié avec eux sans dévoiler ton secret à personne.
12. N’aie confiance en la compagnie de personne jusqu’à ce que tu l’ais éprouvé.
13. N’utilise pas comme serviteur quelqu’un de stupide ni quelqu’un de vil.
14. Ne dis pas des paroles telles que le sens apparent soit une source de blâme pour toi.
15. Garde-toi d’être familier avec les vilains et les vulgaires.
16. Ne réponds (dans un premier temps) à aucune invitation.
17. N’accepte aucun cadeau.
18. Sache comment utiliser les formules pour confirmer et échapper aux pièges .
19. Fais preuve de patience.
20. Sois de ceux qui supportent.
21. Fais preuve d’excellence de comportement et de bonté de cœur.
22. D’autre part, mets de beaux habits, utilise beaucoup de parfum.
(Rappelons qu’il s’adressait à un homme)
23. Fais en sorte de tenir de nombreuses assemblées et que ces assemblées soient dans des temps bien connus.
24. Consacre pour toi un moment de solitude qui puisse te permettre de vaquer à tes affaires personnelles.
25. Cherche à avoir des nouvelles de ceux qui sont à ton service.
26. Agis pour les corriger et les éduquer en utilisant pour cela la douceur.
27. Ne sois pas de ceux qui font souvent des reproches car par la suite le reproche ne ferait plus son effet.
28. Fais en sorte que ce ne soit pas toi-même qui les éduques parce que ceci contribuerait à ce que tu n’inspires plus le respect.
29. Si tu les éduquais d’une manière assez sévère, fais en sorte que ça ne vienne pas directement de ta part.
30. D’un autre côté, préserve toujours le respect que tu inspires.
31. Persévère sur tes prières et donne de ta nourriture parce qu’il n’y a pas un avare qui soit devenu maître.
32. Toutes les fois que tu auras connaissance qu’il y a un bien, alors augmente en désir d’obtenir ce bien.
33. Rends visite à ceux qui te visitent et à ceux qui ne te visitent pas.
34. Agis en bien à l’égard de celui qui agit en bien avec toi tout comme avec celui qui agit en mal avec toi.
35. Fais preuve de pardon.
36. Ordonne le bien et détourne-toi de ce qui ne te concerne pas.
37. Délaisse tous ceux qui te font du tort.
38. Sois de ceux qui réparent les droits.
39. Celui d’entre tes frères qui tombe malade, rends-lui visite toi-même et demande de ses nouvelles régulièrement par l’intermédiaire de gens que tu envoies.
40. Celui d’entre eux qui s’absente, cherche à avoir de ses nouvelles.
41. Celui qui te délaisse un temps, n’agis pas en mal envers lui et recherche après lui.
42. Maintiens les liens avec ceux qui ne les ont pas maintenus avec toi.
43. Honore celui qui vient à toi.
44. Pardonne à celui qui t’a fait du mal.
45. A celui qui parle de toi en mal, parle de lui en bien.
46. Si quiconque parmi eux vint à mourir, assure les droits qu’il a.
47. Celui à qui arrive une joie, félicite-le pour cette joie et celui d’entre eux à qui arrive un malheur, présente-lui tes condoléances.
48. Celui à qui il arrive un chagrin, sois solidaire avec lui pour endurer avec lui ce chagrin.
49. Celui qui recherche ton aide pour une de ses affaires, tiens-toi à ses côtés.
50. Celui qui recherche ton secours, viens à son secours.
51. Celui qui cherche à ce que tu sois son allié alors sois son allié.
52. Agis en montrant la recherche de l’amitié et de l’amour tant que tu le peux et adresse le salam même si ce sont des gens stupides.
53. Quand tu te tiens dans une assemblée avec des gens qui n’ont pas le même avis que toi, si tu te retrouves avec eux dans une même mosquée et que les questions se sont succédées, qu’ils y ont débattu et ont donné un avis différent du tien, ne leur montre pas de divergence. Si tu es interrogé au sujet de ces questions, réponds par ce que les gens connaissent, ensuite tu dis qu’il y a un autre avis sur cette question-là et sa preuve. C’est avec cette preuve-là, lorsqu’ils l’entendront de toi, qu’ils sauront ton degré et ta juste valeur. Et s’ils te demandent : « C’est l’avis de qui ? » dis : « C’est l’avis de certains savants ». Et lorsqu’ils accepteront cela, qu’ils s’y seront habitués et qu’ils auront connu ta juste valeur, lorsqu’ils t’auront accordé un degré important, donne à chacun de ceux qui viendra à toi une sorte de science qu’il étudiera. Ainsi, chacun d’entre eux pourra en avoir une part.
54. Donne-leur de la science les nobles principes avant les détails.
55. Tiens leur compagnie et plaisante avec eux de temps à autre.
56. Discute avec eux parce que c’est une source de renforcement des liens qui prolonge l’assiduité à apprendre la science.
57.Donne-leur à manger de temps à autre.
58. Règle leurs affaires.
59. Reconnais leur degré.
60. Fais comme si tu n’avais pas vu leurs éventuels dérapages.
61. Sois doux avec eux et pardonne-leur.
62. Ne manifeste à aucun d’entre eux un ennui ou une quelconque lassitude.
63. Sois comme si tu étais l’un d’entre-eux.
64. Accepte d’eux ce que tu acceptes de toi-même. Agis avec les gens tout comme tu agirais avec toi-même.
65. Aide-toi contre ton nafs en la préservant et en contrôlant ses différents états.
66. Ne perds pas patience avec celui qui ne perd pas patience avec toi.
67. Délaisse tout ce qui est anarchique.
68. Ecoute de celui qui écoute de toi et ne charge pas les gens de ce dont ils ne te chargent pas.
69. Accepte pour eux ce qu’ils ont accepté pour eux-mêmes.
70. Fais en sorte que tu aies toujours la bonne intention.
71. Utilise la véracité.
72. Délaisse l’orgueil.
73. Garde-toi de la trahison même s’ils te trahissent.
74. Rends ce qui t’a été confié et acquitte-toi de ce dont tu est chargé même si on ne fait pas de même avec toi.
75. Attache-toi à la fidélité et attache-toi à la piété.

jeudi 8 novembre 2007

Le bon comportement






Allah ta^ala dit ce qui signifie : " Vous êtes la meilleure communauté qui soit sortie d'entre les gens, vous ordonnez le bien et vous interdisez le mal ".
Le prophète, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, a dit ce qui signifie " le croyant ne se satisfait pas d'un bien qu'il entend jusqu'à ce qu'il entre au paradis".

Ainsi, le croyant ne dit pas " Ce bien, je l'ai déjà entendu et cela me suffit ", mais il apprécie ce bien jusqu'à ce qu'il entre au paradis. Ce hadith a une autre version, une autre chaîne de transmission. Dans la deuxième version de ce hadith : le prophète a généralisé ce sens, et il a dit ce qui signifie : " Le croyant ne se satisfait pas d'un bien jusqu'à ce qu'il entre au paradis ", c'est-à-dire, ce n'est pas spécifié au fait d'entendre mais ce qui est visé ce sont tous les actes de bien.

Donc, dans cette deuxième version, le sens est généralisé. La signification est que le croyant ne se satisfait pas d'un bien jusqu'à ce qu'il entre au paradis, c'est-à-dire, que lorsqu'il entend un bien, il l'utilise pour le bien, lorsqu'il regarde avec ses yeux la création, il médite sur la création de Allah, il utilise sa vision pour le bien, c'est une grâce que Allah Lui a accordée. Dans le fait de marcher pour le bien, il y a un bien et le croyant utilise ses jambes dans le bien.

Allah ta^ala a fait que les occasions pour quérir le bien sont très nombreuses. Il a donné beaucoup d'occasions de gagner des récompenses, et les œuvres de bienfaisance compensent les mauvaises actions, il y a beaucoup de possibilités de faire des œuvres de bienfaisance.

Ce n'est pas vrai que les mauvaises actions détruisent les bonnes actions, comme le feu détruirait ce qu'il brûle! C'est faux au contraire, ce sont les bonnes actions qui annulent les mauvaises actions. Allah ta^ala dit ce qui signifie " Les bonnes actions effacent les mauvaises ". Et le prophète, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, a dit ce qui signifie " Faîtes suivre une mauvaise action par une bonne action ".

Il est possible que quelqu'un évite le feu de l'enfer par une seule bonne action. Au jour dernier, il y aura une balance, le musulman dont les bonnes actions sont plus fortes que les mauvaises actions, entrera au paradis sans châtiment. Même s'il avait des grands péchés dont il ne s'est pas repenti.

Par une bonne action, il est possible qu'une personne entre au paradis.

Le prophète, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, a dit ce qui signifie " Ne négligez rien de la bienfaisance, même si c'est en offrant un beau visage souriant à son frère ".

Bien sur toute bonne action se doit d'être faite par recherche de l'agrément de Allah uniquement pour en obtenir les récompenses.

Celui qui suit ce hadith, c'est possible qu'il lui parvienne cette grâce éminente, cette récompense éminente. Le prophète, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, a dit un hadith Qoudsiyy dans lequel il a cité la parole de Allah.

Allah ta^ala garanti Son agrément à celui qui applique ce hadith.

Le premier point qui est cité dans ce hadith Qoudsiyy, c'est que Allah confirme Son agrément pour ceux qui s'entraident et s'aiment mutuellement, d’un amour véritable, c'est-à-dire, par recherche de l'agrément de Allah, et ce n'est pas pour un intérêt du bas monde, comme par exemple, un intérêt du commerce ou d'un service qu'on attend. Ceux qui s'aiment mutuellement par recherche de l'agrément de Allah, au jour dernier, ils seront sous l'ombre du Trône, ils seront honorés.

Et au jour dernier, il y aura différentes sortes de gens, certains seront à l'ombre du Trône, d'autres seront exposés au soleil, le soleil sera au-dessus de leurs têtes, et ils manqueront d'en mourir mais ils n'en mourront pas car il n'y aura pas de mort dans l'au-delà. A cause de cette chaleur du soleil, ils vont transpirer au point que la sueur va atteindre leurs chevilles, d'autres leur taille, d'autres cela ira jusqu'à leurs oreilles et ils manqueront de se noyer et pourtant, cela n'atteindra pas les gens qui sont à côté. Chacun sera dans sa propre sueur. Et Allah préserve une catégorie de personnes, comme ceux qui s'aiment par recherche de l'agrément de Allah, Il les préserve de la chaleur. C'est un amour qui est sincère. On déduit d'une ayah que les gens qui s'aiment pour Allah, ils ne sont pas ennemis les uns des autres, et ceux qui s'aiment par recherche de l'agrément de Allah, d'un amour véritable, ils seront préservés de la chaleur du soleil au jour dernier.


Le premier point, donc, c'est que Allah garantit Son agrément à ceux qui s'aiment par recherche de Son agrément.

Le deuxième point, Allah garantit Son agrément pour ceux qui se conseillent conformément à Sa Loi. C'est-à-dire, qui se donnent le conseil par recherche de l'agrément de Allah. Certains font des transactions et pratiquent le commerce, et ils ne se conseillent pas le bien, c'est-à-dire, ils ne s'ordonnent pas le bien et ne s'interdisent pas le mal, c'est-à-dire, ils craignent de donner le conseil dans leurs transactions et ceux-là ne seront pas sous l'ombre du Trône au jour dernier.
Par exemple, il dit " Si je donne le conseil après il ne va pas me prêter sa voiture, il ne me rendra pas tel service ". Ceux-là sont blâmés dans la Loi. Ce n'est pas simplement de se conseiller mais de se conseiller par recherche de l’agrément de Allah. Ceux qui font çela, leur parvient l'agrément de Allah. Certains ne conseillent pas pour Allah mais ils conseillent pour se montrer supérieurs aux autres, ceux-là commettent un péché et c'est eux qui sont blâmés. Le but du conseil par recherche de l’agrément de Allah, c'est pour que cela soit utile aux gens.

A Damas, il y a un très grand savant d'un très haut degré qui fait partie des grands 'awliyyah (saints), il s'appelle chaykh Badraniyy Al-Haçaniyy. Il parle aux gens après avoir eu des dévoilements, c'est-à-dire, qu'il conseille les gens sans même que les gens lui ai posé une question. Il est mort il y a à peu près 90 ans. Il n'utilisait pas des lampes à huile, plus précisément, quand la lampe s'éteignait, il n'y avait plus d'huile, à ce moment-là, c'est son visage qui éclairait et ses élèves bénéficiaient de la lumière de son visage pour prendre les notes. Quand sa mère l'a mis au monde, elle a vu notre maître Mouhammad dans le rêve. Il avait avec lui une datte, il a passé la datte sur les gencives, c'est une tradition, la datte, on la mâche un petit peu et ensuite on la passe sur la gencive. Sa mère, elle a vu cela dans le rêve. Elle a vu que le prophète avait fait cela à son bébé. Elle s'est réveillée de son et a trouvé la datte dans la bouche de son petit. Regardez ce bien immense. La première chose qui est entrée dans le ventre de ce petit, c'est la salive du prophète. Il faisait preuve d'un tel détachement de ce bas monde qu'il ne dormait qu’une fois qu’il était gagné par le sommeil. Il dormait dans la position dans laquelle il se trouvait. Quand le sommeil le prenait, il se penchait en avant et son front touchait par terre. Pourquoi l’on cite toutes ces choses ? Car Il était quelqu'un qui appliquait le hadith.

Il a su un jour que deux personnes faisaient la fornication ensemble et même plusieurs personnes dans une maison. Il est sorti, il n'a pris personne avec lui, il a frappé à la porte, celui qui était à la porte, il se croyait fort, il a dit " C'est qui ? ". Il a dit " C'est moi, Badrou d-din ". Il est entré et il a dit " Toi, tu te mari avec elle, toi tu te mari avec elle " et il les a tous mariés, il ne les a pas dévoilés. Il a fait ça, il n'a pas informé ses élèves de ce qu'il avait fait. Et ça, c'est conforme au hadith, c'est-à-dire, ceux qui s'aiment par recherche de l'agrément de Allah et ceux qui se conseillent par recherche de l'agrément de Allah.

Le troisième point qui est cité dans le hadith qoudsiyy : ceux qui se rendent visite mutuellement. Le messager a encouragé les compagnons à se rendre visite mutuellement. Et ça, c'est quelque chose qui renforce les liens. Pourquoi ? Parce que le loup s'attaque de préférence à la brebis qui s'est éloignée du troupeau, c'est pour cela qu'il y a une utilité dans le fait de se rassembler et celui qui s'éloigne des assemblées, le chaytan le prend.

Il est parvenu dans un hadith qu’un homme redant visite à son frêre est suivi par un ange, l'ange lui demande " Où vas-tu ? ". Il répond " Je vais visiter mon frère untel ". " Pourquoi ? Il y a quelque chose que tu as besoin ? " Il répond " Non ". " Est-ce que c'est pour rendre visite comme il t'a visité ? ". Il a dit " Non ". L'ange lui demande donc " Pourquoi ? ". Il lui répond " Je lui rend visite par recherche de l'agrément de Allah ". Et l'ange ensuite lui répond " Saches que Allah t'agrée ". C'est une grâce éminente.

Et le quatrième point et le dernier point qui est cité dans le hadith : ceux qui s'offrent des cadeaux mutuellement. Ce n'est pas uniquement des cadeaux, même si ce n'est qu'une datte, ou bien un siwak.

Le prophète, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, nous a informé et il a dit ce qui signifie " Préservez-vous du feu ne serait-ce qu'en donnant un morceaux de datte ". Si quelqu'un offre un siwak, c'est quelque chose qui est minime aux yeux des gens, pourtant, ça rentre dans le cas de ce hadith. Ca renforce les liens et les relations. Et il parvient de cela un grand bien. Allah ta^ala a fait que les œuvres de bien sont très nombreux et celui que Allah a éprouvé par une désobéissance, qu'il la fasse suivre par une œuvre de bien. Le prophète, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, a dit ce qui signifie " Fais suivre ta mauvaise action par une bonne action ". Est-ce que vous avez entendu parler de cette personne qui buvait l'alcool et qui est décédée ? Cette personne se faisait du tort à elle-même, elle buvait de l'alcool. Mais sur son chemin, le jour de l'^Id, il a rencontré un petit enfant, son état était mauvais, il n'avait même pas de sandales. Il lui a dit " Mais c'est le jour de l'^Id, tes parents ne t'ont pas habillé correctement ? De manière propre ? ". Il a dit " Moi, je n'ai pas de père ". Cet homme s'est repenti, et il a pleuré. Il a pleuré et il a pris cet enfant chez lui. Il a dit à sa femme : " Laves-le et habilles-le avec les habits des enfants ". Il a était au marché et il lui a acheté des petites sandales
rouges. Ce n'était pas cher. Après des années, cet homme est mort et les gens de sa famille l'ont vu dans le rêve. Il a était dit que la parole de quelqu'un qui est mort dans le rêve, est véridique. Ils ont demandé dans le rêve à ce mort " Qu'est-ce que Allah a fait de toi ? ". Il a dit " Allah m'a pardonné par la cause de ce que j'ai fais pour ce petit enfant ". Allah ta^ala Lui a pardonné ses grands péchés. Donc, ce hadith est très important.

Le saint Ahmed Ar-Rifa^iyy, chaque jour rassemblait 100 000 personnes. Il y avait dans ses assemblées des savants, des princes, des saints. Il a su qu'un aveugle avait un problème, il allait à sa maison pour lui donner ce dont il avait besoin. Il n'a pas dit à d'autres de le faire, mais lui-même, s'empressait de faire le bien. Il a commencé à le soigner et à lui donner des médicaments. C'est quelque chose qui nous rapproche de l'agrément de Allah. Comment est donc le musulman ? Il convient qu'on agisse conformément à ces conseils.

Celui qui demande le pardon à Allah pour les croyants et les croyantes, il a une récompense pour tous croyants et toutes croyantes. Pour tous les croyants, depuis le temps de notre maître 'Adam, ^alayhi s-salam, jusqu'à notre époque. Mais bien sur lorsque l'on fait ce type d'invocation l'on sait très bien qu'il y aura des musulmans grand pêcheurs à qui Allah ne pardonnera pas, l'on sait qu'il aura des musulmans en enfer, c'est une certitude, cela est cité dans les textes, bien sur ils sortiront de l'enfer pour aller au paradis puisqu'ils sont morts sur l'islam.

Ne délaissez pas ce type d’actions. L’on espère de bonnes actions pour entrer au paradis sans châtiment. L’on demande à Allah qu'Il nous fasse entrer au paradis sans châtiment.

‘Amine

dimanche 4 novembre 2007

La mécréance par la parole






La mécréance par la parole



Par exemple celui qui blasphème contre Allah ta^ala en disant (que Allah nous préserve de la mécréance) :

" ‘Oukht’ rabbik "ce qui signifie : "soeur de ton Seigneur"
ou " 'Ibna l-Lah" ce qui signifie : "fils de Dieu".
La mécréance a eu lieu dans ces cas, même s'il n'a pas cru que Allah a une soeur ou un fils. Pour se préserver de la mécréance la personne se doit d'utiliser le discours rapporté en disant " ils disent la soeur de Dieu", ou " ils disent le fils de Dieu".



Allah ta^ala dit :

ce qui signifie "Et ils ont dit la parole de mécréance et ils sont devenus mécréant aprés avoir étaient musulmans"
[Sourat Tawba/74]

et

Allah ta^ala dit :


"wa la'in sa'altahoum layaqoulounna 'innama kounna nakhoudou wa nal^ab ; qoul 'abi l-Lahi wa 'ayatihi wa raçoulihi kountoum tastahzi'oun ; la ta^tadhirou qad kafartoum ba^da 'imanikoum"

[sourat At-Tawbah / 65-66] ce qui signifie :

"Et si tu les interroges, ils te diront nous ne faisions que discuter et plaisanter. Dis : Est-ce de Allah, de Ses 'ayah et de Son messager que vous vous moquiez ? Ne vous cherchez pas d'excuses, vous êtes devenus mécréants après avoir été croyants".


Le Messager de Allah صلى الله عليه وسلم a dit :

" 'inna l-^abda layatakallamou bi l-kalimati la yara biha ba'san yahwi biha fi n-nari sab^ina kharifa ".

ce qui signifie : "Certes, il arrive que l'esclave prononce un mot dans lequel il ne voit pas de mal, mais à cause duquel il chutera en enfer soixante-dix automnes".

et le prophète a dit ce qui signifie :

"La plupart des péchés du fils de Adam proviennent de la langue".

Un compagnon a demandé au prophète "De quoi as tu le plus peur pour moi ?", il lui a dit ce qui signifie "de cela" en lui indiquant la langue.

Les savants ont dit la langue est un petit organe mais il se peut qu'il commette les plus grands crimes.



Si un musulman appelle un autre musulman en lui disant : "ya kafir" ce qui signifie : "ô mécréant" sans ta'wil (sans mauvaise interprétation), celui qui a dit cela est devenu mécréant car il a nommé l'Islam mécréance.
Ceci vaut dans le cas ou il a visé par là que la religion qui suit est de la mécréance, comme il s'est adressé à un musulman, la religion qui suit est l'islam donc il a considéré que l'islam est de la mécréance.

De même, devient mécréant celui qui dit à un musulman :

"ya yahoudiyy" ce qui signifie : "ô juif " ou toute expression similaire, avec l'intention de dire qu'il n'est pas musulman, sauf, s'il visait par là qu'il ressemble aux juifs. Dans ce cas, il ne devient pas mécréant.



Si quelqu'un dit à son épouse : " ‘anti ‘ahabbou ‘ilayya mina l-Lah " ce qui signifie : "je t’aime plus que Allah" ou "a^boudouki" ce qui signifie : "je t'adore", il est devenu mécréant s'il comprenait par ce mot l'adoration qui est réservée à Allah ta^ala.Bien sur ce n'est pas de la mécréance s'il voulait dire par là je t'aime beaucoup.


Si une personne dit à une autre : "Allahou yadhlimouka kama dhalamtani", celui qui a dit cela est devenu mécréant, car il a attribué l'injustice à Allah ta^ala, sauf s'il comprenait que la signification de "yadhlimouka kama dhalamtani" c'était "qu'Il te châtie", alors nous ne le jugeons pas mécréant mais nous lui interdisons de le dire.


Si une personne dit à une autre (et c'est par Allah que l'on recherche la protection), "yal^an rabbak" ce qui signifie : "que soit maudit ton Seigneur", il est devenu mécréant.


De même, devient mécréant celui qui dit à un musulman : "yal^an dinak". Celui qui insulte l'islam devient mécréant.

De même, devient mécréant celui qui dit à une autre personne : "foulan zaha l-Lah" ce qui signifie : "Untel a bousculé mon Seigneur" car en cela il y a une attribution du mouvement et de l’endroit à Allah.


De même, devient mécréant celui qui attribue à Allah un organe, comme la parole de
certains impudents : "ya zoubba l-Lah" ce qui signifie : "ô toi pénis de Allah" . Cette expression est claire dans la mécréance et n'admet aucune interprétation.



De même, devient mécréant celui qui dit : "Ana rabbou man ^amila kadha" ce qui signifie : "je suis le dieu de ceux qui font cela".


De même, devient mécréant celui qui dit (que Allah nous en préserve): "khawat rabbi"

ce qui signifie : "il a exaspéré mon Seigneur".


Devient aussi mécréant celui qui dit à un mécréant : "Allahou youkrimouka" avec
l'intention que Allah l'agrée, car Allah ta^ala n'agrée pas les mécréants, tout comme Allah ta^ala dit : "fa’in tawallaw fa’inna l-Laha la youhibbou lkafirin"
ce qui signifie : "S'ils se détournent de la croyance, certes Allah n'agrée pas les
mécréants".En disant à un mécréant que Allah l'agrée il contredit le Qour'an et celui qui contredit le Qour'an devient mécréant.



De même, devient mécréant celui qui dit à un mécréant : "Allahou yaghfirou laka" ce qui signifie : "que Allah te pardonne" avec l'intention de dire que Allah ta^ala lui pardonne alors qu'il est sur sa mécréance jusqu'à la mort.


De même, devient mécréant celui qui dit à propos de celui qui est mort mécréant :


"Allahou yarhamouhou" ce qui signifie : "Que Allah lui fasse miséricorde".

Devient mécréant celui qui utilise le mot création "khalq" en l'attribuant aux gens dans un contexte où il a le sens de faire surgir du néant à l'existence. Par exemple, si une personne dit :

"‘Oukhlouq li kadha kama khalaqaka l-Lah" ce qui signifie : "crée moi cela comme Allah t'a créé".



De même, devient mécréant celui qui insulte l'ange ^Azra'il, ^alayhi s-salam, comme l'a dit Ibnou Farhoun dans son livre Tabsiratou l-Houkkam, ou quiconque parmi les anges,^alayhimou s-salam.



De même, celui qui dit : "‘Ana ^ayifou l-Lah" ce qui signifie : "je déteste Allah".


Aussi, devient mécréant celui qui dit : "Allahou la yatahammalou foulan" ce qui signifie :

"Allah ne supporte pas Untel" s'il comprend par là l'incapacité ou que Allah est contrarié de ce qu'il fait. Cependant, s'il comprend par cette parole que Allah ne l'agrée pas, il ne devient pas mécréant.



Devient mécréant celui qui dit : "yal^an sama'a rabbik" ce qui signifie : "que soit maudit le ciel de ton Seigneur" car ainsi, il se moque de Allah ta^ala.


De même, celui qui nomme les temples religieux (églises, sinagogues...) des mécréants "maisons de Dieu" sort de l'Islam. Ce sont des maisons de mécréance ou ils pratiquent la mécréance à longueur de journée ce ne sont pas des maisons ou l'on adore Allah.



Devient mécréant celui qui dit, en visant la généralité : "le chien est meilleur que le fils de 'Adam".



De même, devient mécréant celui qui dit : "al-^arab jarab" ce qui signifie : "les arabes sont comme de la gale", mais s'il a spécifié son propos par une expression ou par le contexte,comme s'il dit : "aujourd'hui les arabes sont corrompus", puis qu'il ajoute : "les arabes sont comme de la gale", il ne devient pas mécréant.



Il y a certains poètes et écrivains qui écrivent des paroles de mécréance, comme a écrit l'un d'eux : "haraba l-Lah" ce qui signifie : "Allah s'est enfui". Ceci constitue de l'irrespect à l'égard de Allah et fait tomber dans la mécréance. Al-Qadi ^Iyad a dit dans son livre Ach-Chifa : "Pas de divergence que celui qui insulte Allah ta^ala parmi les musulmans est devenu mécréant".



Aussi, devient mécréant celui qui approuve ces dires et expressions, et combien elles sont nombreuses dans plusieurs écrits.



De même, le manque de respect à l'égard du Messager , en se moquant de l'une de ses
attitudes ou de l'un de ses actes est de la mécréance.



La moquerie à l'égard de ce qui fait partie du Qour'an honoré, envers les prophètes
^alayhimou s-salam, les signes de l'Islam, ou l'une des lois de Allah ta^ala constitue une mécréance de façon absolue.


De même, l'approbation de la mécréance d'autrui est de la mécréance. En effet, se
satisfaire de la mécréance est une mécréance.


Ne devient pas mécréant celui qui a rapporté d'une autre personne une mécréance
qu'elle a commise, sans l'approuver, en disant : "Untel a dit ceci", même s'il a placé l'expression marquant le discours rapporté à la fin de la phrase énoncée, à condition qu’il avait pour intention de citer la formule de discours rapporté à la fin de la phrase énoncée.

mardi 30 octobre 2007

La récitation du Qour'an honorée





La louange est à Allah et que l'honneur et l'élévation en degré soient accordés au Prophète de Allah.

Que l'honneur et l'élévation en degré les plus complets et les plus parfaits soient accordés à notre maître Mouhammad le maître des fils de ^Adnan. Celui que Allah a envoyé en tant que miséricorde pour les mondes, en tant que guide et annonciateur de bonne nouvelle et avertisseur d'un châtiment, appelant à la religion agréée par Allah par Sa volonté, le Prophète qui est une lumière éclatante et une lune éclairante. Allah a guidé par lui la communauté, Il a dévoilé par lui les obscurités. Il a transmis le message, il s'est acquitté de ce qui lui a été confié, il a conseillé la communauté, que Allah le rétribue pour nous du meilleur de ce dont Il a rétribué un de Ses prophètes. Je témoigne qu'il n'est de dieu que Allah, Lui seul n'a pas d'associé. Il a envoyé Son messager avec l'enseignement de droiture et la religion de la vérité. Je témoigne que notre maître Mouhammad est Son esclave et Son messager, que Allah l'honore ainsi que tous les messagers qu'Il a envoyés.



Allah tabaraka wa ta^ala a révélé le Qour'an honoré et l'a préservé de la falsification, ainsi, il sera conservé et préservé à travers les siècles. Que l'on sache que Allah tabaraka wa ta^ala a fait que le Qour'an honoré soit le meilleur des livres célestes. Il a été révélé à Son Prophète non pas en une seule fois, mais au cours de plusieurs années, en fonction des événements et des occasions, et ce, pendant environ vingt-trois ans.


Allah tabaraka wa ta^ala a fait que le Qour'an honoré soit le plus grand miracle de Son Prophète et qu’il constitue un défi pour les Arabes qui étaient éloquents. Ainsi, ceux qui étaient connus pour leur éloquence ont su qu'ils étaient incapables de composer même l'équivalent de la plus courte de ses sourates, ils furent dans l'incapacité de le faire.


Allah ta^ala dit :

ce qui signifie : "Si vous étiez dans le doute au sujet de ce que Nous avons révélé à la meilleure des créatures, alors composez une sourate qui lui soit équivalente et demandez de l’aide à autre que Allah, si vous êtes véridiques. Si vous ne le faites pas, et vous ne le ferez pas ! Alors, craignez le feu dont le combustible est composé d'hommes et de pierres qui a été réservé pour les mécréants".


Allah tabaraka wa ta^ala a fait que le Qour'an a un mérite particulier parmi les livres célestes, en dehors du fait qu'il constitue un miracle. Malgré cela, Allah ta^ala a facilité son apprentissage. Ainsi, pour les Livres célestes qui nous ont précédé, leurs communautés ne les mémorisaient pas par coeur tout comme cette communauté apprend par coeur le Qour'an. Même dans la communauté de Mouça, qui est la plus grande des communautés après celle de notre maître Mouhammad, il n'y a pas eu quelqu'un qui a appris la Tawrah, si ce n'est une seule personne du nom de ^Ouzayr. Quant au Qour'an honoré, Allah ta^ala a fait qu'il comporte un mérite, à
savoir que l'apprendre par coeur est chose facile. Ainsi, les enfants et même les plus âgés dans cette communauté, apprennent le Qour'an. Il y a environ quatre cents ans, il y avait quelqu'un qui récitait par coeur le Qour'an alors qu'il n'avait que cinq ans.


Parmi les mérites du Qour'an honoré, mes bien-aimés, Allah tabaraka wa ta^ala a fait que la récitation du Qour'an soit un acte d'adoration. Ainsi, la récitation de chacune des lettres du Qour'an donne une récompense. Ceci est propre au Qour'an honoré. Et, offrir la récompense de cette récitation pour les morts des musulmans comporte un grand profit.

Ainsi, le Prophète a dit :

[rapporté par Al-Bayhaqiyy] ce qui signifie : "Celui qui récite Ya-Sin par recherche de l'agrément de Allah ta^ala, il lui sera pardonné ses péchés antérieurs. Alors, récitez Ya-Sin en faveur de vos morts".


L’Imam Ahmad a rapporté aussi dans son Mousnad, que le Prophète a dit ce qui signifie : "Ya-Sin est le coeur du Qour'an, il n'y a pas un homme qui la récite par recherche de l'agrément de Allah et de la résidence du Paradis dans l'au-delà sans que Allah ne lui pardonne. Alors, récitez Ya-Sin en faveur de vos morts".

An-Nawawiyy a rapporté

dans son livre al-'Adhkar : "Il nous a été rapporté dans les Sounan de Al-Bayhaqiyy avec une bonne chaîne de transmission que le fils de ^Oumar a approuvé la récitation du début et de la fin de la sourate al-Baqarah au niveau de la tombe, après l'enterrement". Ainsi, il s'avère clair que la récitation du Qour'an comporte un profit éminent en faveur des morts et cela n'est pas spécifique à la récitation de la sourate Ya-Sin, mais il a également été rapporté la récitation de la Fatihah, de al-'Ikhlas et d’autres.

La récitation du Qour'an est une barakah éminente qui comporte un grand mérite. Ainsi, al-Qourtoubiyy a dit : "Certains de nos savants ont déduit le caractère permis de la récitation du Qour'an au niveau de la tombe, en référence au hadith de la tige verte que le Prophète a coupée en deux et dont il a planté une moitié au niveau d'une tombe et l'autre moitié sur une autre tombe en disant :
[rapporté par al-Boukhariy et Mouslim] ce qui signifie : "Peut-être cela leur allégera le supplice tant qu’elles ne deviennent pas sèches". Al-Qourtoubiyy a dit : "Et on déduit à partir de là qu'il est permis de planter des arbres et de réciter le Qour'an au niveau des tombes, car si une tige verte ou un arbre peut alléger le supplice, que dire alors de la récitation du Qour'an par un homme croyant ?" An-Nawawiyy a dit : "Les savants ont approuvé la récitation du Qour'an auprès de la tombe et ils ont déduit cela à partir du hadith des tiges vertes. Ils ont dit que tant que la tige est verte, elle peut profiter au mort, alors la récitation du Qour'an auprès de la tombe est à plus forte raison, profitable pour le mort. En effet, la récitation du Qour'an de la part de quelqu'un est plus éminente et plus profitable que le tasbih, la parole soubhana l-Lah, que d'une tige. D'autre part, le Qour'an a déjà profité à certains de ceux qui avaient une nuisance lorsqu'ils étaient vivants, le mort forcément peut donc profiter du Qour'an." Tout cela indique le caractère permis de réciter le Qour'an en faveur des morts.

Que l'on sache également que Allah tabaraka wa ta^ala a fait que certaines sourates du Qour'an ont un degré et un mérite particulier. Il a été rapporté au sujet du mérite de sourat al-Moulk que celui qui persévère à la réciter chaque jour sera sauvé du supplice de la tombe. Ibnou Hibban a rapporté dans son sahih avec une chaîne de transmission ininterrompue du hadith de Abou Hourayrah, que Allah l'agrée, que le Prophète a dit ce qui signifie : "Il y a dans le Qour'an trente 'ayah qui demandent le pardon en faveur de celui qui les récite jusqu'à ce qu'il lui soit pardonné : tabaraka lladhi bi yadihi l-moulk". Et dans al-'Amaliy du Hafidh al ^Asqalaniyy avec une bonne chaîne de transmission du hadith de Ibnou ^Abbas, que Allah l'agrée lui et son père, d'après le Prophète qu'il a dit :
ce qui signifie : "J'avais espéré qu'elle réside dans la poitrine de chaque personne de ma communauté".

Ainsi, pour celui qui persévère à la réciter chaque jour, il est confirmé par ce hadith que nécessairement, pour celui qui veut réciter cette sourate éminente ou une autre sourate du Qour'an, il doit apprendre la récitation du Qour'an auprès des gens de la connaissance. Il ne lui suffit pas de se baser sur lui-même sans l'avoir reçu par transmission auprès des gens de la connaissance.


Allah ta^ala dit :
ce qui signifie : "Il le récite de la meilleure des récitations".

Le Prophète a incité sa communauté à réciter le Qour'an et à ne pas s'arrêter de le réciter. En effet, il a dit :ce qui signifie : "Le croyant qui récite le Qour'an est à l'exemple du 'outrouj : il a une bonne odeur et un bon goût et le croyant qui ne récite pas le Qour'an est à l'exemple de la datte : elle a un bon goût mais n'a pas d'odeur". Al-'outrouj, cédrat est un fruit qui ressemble au citron, il a une couleur jaune à l'extérieur et le croyant qui a cru par son coeur et qui récite le Qour'an aura joint deux choses, une chose interne qui est cette foi par le coeur et une chose externe qui est cette récitation du Qour'an. C'est pour cela que le Prophète l'a assimilé à ce beau fruit et il a été rapporté de ibnou ^Abbas qu’il a dit : « Regardez longuement et fréquemment dans le Moushaf, le livre du Qour’an ».

samedi 27 octobre 2007

Se préserver

Il faut faire les causes de préservation du mal des chayatines, il se peut qu’un chaytane entre dans le corps d’une personne et y vive des années que Allah nous en préserve.

Une femme a eu un jin mal en elle, puis il s’est marié il a alors amené en elle sa femme et ils ont eu des enfants, résultat elle a eu une famille entière en elle, je vous laisse imaginer les conséquences et c’e n’est même pas finit cette famille faisait partie d’un clan de 18.000 jins !!!

La façon de se préserver est d’apprendre la science de la religion et de l’appliquer, en accomplissant les devoirs et en évitant les interdits conformément à la loi de Allah.
Récitez les sourats de protection (voire à Tahsine dans les catégories sur le coté) tous les matins et tous les soirs.

Les savant ont dit que celui qui récite sourat an_Nass et sourat Al Falaq dans chaque prière et ce tous les jours « c’est une forteresse de protection, c’est une forteresse de protection, c’est une forteresse de protection. »
SOURATE AN_ NASS














La louange est à Allah, le Seigneur des mondes. Que Allah honore et élève davantage en degré le rang de notre maître Mouhammad et qu'Il préserve sa communauté de ce qu'il craint pour elle. Nous demandons à Allah qu'Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons, qu'Il nous fasse nous rappeler ce que nous avons oublié et qu'Il nous augmente en connaissance et nous Lui demandons de nous préserver de l'état des gens de l'enfer. Nous demandons à Allah qu'Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément.


C'est la dernière sourate dans l'ordre du Qour'an, elle comte 79 lettres et 20 mots, ses ayahs sont au nombre de 6.

« Qoul « : signifie « dit « et ceci s'adresse à la meilleure des créatures, notre maître Mouhammad, dit ô Mouhammad.
"Qoul a^oudhou bi rabbi n_nass "
Signifie dis ô Mouhammad, je recherche la protection du Seigneur des mondes. Par Allah dis ô Mouhammad, je recherche la protection par le Seigneur des gens. Pourquoi est ce le terme "gens" qui est précisé ici ? Alors que Allah est le Seigneur, certes des gens mais aussi des djinns et de toute chose. C'est ce terme qui a était précisé car Allah a ordonné de rechercher la préservation et la protection contre le mal des gens, Il nous a appris qu'Il est leur Seigneur. Ainsi, Allah nous apprend qu'Il est Celui qui protége contre le mal des gens.
« Qoul a^oudhou bi rabbi n_nass » signifie « dis ô Mouhammad je recherche la protection, je me réfugie à Allah contre le mal des gens ».
« Qoul a^oudhou bi rabbi n_nass Malikiyy n_nass », Allah nous a appris qu'Il est Lui le seigneur des gens. Il est Celui à qui appartient tous les humains. Et comme il y a parmi les humains qui adorent et considèrent comme Dieu, autre que Allah, Allah dit " 'Ilahi an_Nass " c'est à dire qu'Il est le Dieu des gens.
Il s’agit ici, de trois attributs.

" Qoul a^oudhou bi rabbi n_nass malikiyy n_nass, 'Ilahi an_nass "

Qui signifie que :
- Allah est le Seigneur de toute chose.
- Toute chose appartient à Allah.
- Allah est le Dieu de tous.
Ainsi, Allah est le créateur de toute chose, Il a créé le monde dans sa totalité , le monde céleste et le monde terrestre, le trône, al_ kourssiy, les cieux et la terre, ce qu'il contiennent et ce qui se trouve entre eux. Toutes les créatures sont dominées par Sa toute puissance, il n'y a pas une graine qui ne bouge sans que ce soit par Sa volonté.

" Qoul a^oudhou bi rabbi n_nass malikiyy n_nass, 'Ilahi an_nass "
C'est à dire dis « ô Mouhammad, je recherche la protection par Celui qui a ces trois attributs, Celui qui est le Seigneur des gens, Celui à qui les gens appartiennent, Celui qui est le Dieu des gens. »

"Min charri al_waswas al_khannas"

"Alladhi youwaswisou fi soudouri n_nass"

Il s’agit du chaytan, je recherche la protection par Allah contre le chaytan, "al_khannas" c'est à dire celui qui suggère dans les poitrines, celui qui, lorsque Allah est évoqué, arrête.
Mouslim a rapporté dans son sahih d'après ^Abdou l_Lah ibnou Mas^oud que Allah l'agréé, il a dit
le messager de Allah a dit ce qui signifie
"Il n' y a pas un seul d'entre vous, sans qu'il ait un jinn mécréant qui l'accompagne et qui s'appelle le Qarin"
Alors les compagnons ont demandé " même toi ? Ô messager de Allah "
Il a répondu ce qui signifie " même moi, seulement Allah m'a aidé contre mon qarin et mon qarin est entré en islam, il ne me suggère ainsi que le bien."

Le respect qu'inspire le prophète a eu effet sur son qarin et il est entré en islam. Dans ce hadith, il y a une mise ne garde contre les suggestions du qarin afin que l'on prenne nos distances de lui et que nous soyons sur nos gardes. Il y a dans ce hadith, une mise en garde contre l'entraînement du chaytane, les suggestions du chaytane afin que l'on s'éloigne de lui tant que possible. N'est ce pas que Allah nous a appris que le chaytane est notre ennemie ?

Allah ta^ala dit ce qui signifie
" Prenez le pour ennemie. "
N'est ce pas que Allah nous a mis en garde contre le chaytane? Alors contredit le chaytane, désobéit lui, sois sur tes gardes et éloigne toi de lui.
Le qarin embellie les plaisirs et les désirs.

Et pour insister sur cela Mouslim et al_ Boukhariyy ont rapporté du hadith de Anas ibnou Malik dans l'histoire de Safiya, une des épouses du prophète : elle est parti lui rendre visite alors qu'il faisait "al_ i^tiqad" dans sa mosquée c'est à dire qu'il était resté dans sa mosquée avec une intention particulière, pour faire des actes d'adorations, lorsque le prophète était sortit avec son épouse pour la raccompagner chez elle, sur le chemin, ils ont rencontré deux compagnons qui font partie des Ansars, partisans du prophète, étant de médine. Lorsqu'ils virent le messager ils se sont empressé dans leur marche c'est alors que le prophète leur dit ce qui signifie "marchez doucement, il s’agit de Safiya, mon épouse." ils répondirent "soubhana l_Lah ô messager de Allah", il leur dit ce qui signifie le chaytane circule et suggère tout comme le sang circule dans les veines et j'ais craint qu'il ne vous soit mis dans le coeur quelque chose" et dans une autre version, il a dit ce qui signifie " qu'il ne vous soit mis dans le coeur une mauvaise suggestion ou de mauvaises pensées." C'est à dire que le prophète ne voulait pas qu'il leur soit mis dans le coeur une mauvaise suggestion qui ne soit pas digne du prophète.
La signification est « dis, je recherche la protection par le Seigneur des gens, par Celui à qui appartiennent les gens, par Celui qui est le Dieu des gens. »

« Al waswas, al_khannas « : Ibnou Abbas a dit le chaytan est comme resté dans le coeur du fils de Adam. Si jamais le fils de Adam se laisse aller à la distraction, s'oublie et tombe dans l'insouciance alors le chaytan lui suggère mais quand le fils de Adam évoque son créateur, le chaytan n'a pas la même action. Ainsi, lorsque le fils de Adam évoque Allah, en faisant du dhikr véritable, le chaytan n'a pas autant d'effet que lorsqu'il se laisse aller à l'insouciance, il cesse les suggestions contre lui. Il ne s’agit pas du simple fait de prononcer le takbir ( Allahou akbar) ou le tahlil ( la ilaha illa l_Lah) en ayant le coeur insouciant mais il s’agit du dhikr véridique avec le coeur qui est présent, avec une véritable sincérité. Le chaytan suggère dans les poitrines, as_soudour ici, ce sont les coeurs. Le chaytan suggère dans les coeurs.

" Mina l_jinnati wa n_nass " :
al_jinna ici, il s’agit des jins, concernant le tafsir de cette ayah, les spécialistes ont deux avis, qui sont les suivants :
_ le premier dit que le chaytan suggère dans les coeurs des gens, qui soient humains ou jins. Le chaytan fait de mauvaises suggestions aussi bien aux humains qu'aux jins.
_ Le second dit que le sens de cette ayah est : je recherche la protection contre le mal des jins et contre le mal des humains. Car il y a parmi les humains des chaytans, tout comme il y a parmi les jins des chaytans, nous recherchons la protection de Allah contre eux, nous recherchons la protection de Allah contre le mal des jins et contre le mal des humains.

Voilà l'explication de cette sourat.

Rappelons un point très important :
Le qadi ^Iyyad qui est malikkiy, que Allah lui fasse miséricorde, il est décédé il y a environ 900 années, c'est un des imams d'ahlou s_sounnah.
Il a dit et sache que la communauté est unanime au sujet de la préservation du prophète contre le chaytan, aussi bien dans son corps, que dans ses idées, que dans sa langue. Il convient de mettre en garde, d'attirer l'attention contre ceux qui attribut dans certains livres, prétendant expliquer des ayahs dans les quelles ils ont prétendu, ils disent que le chaytan aurait parlé sur la langue du prophète.