dimanche 4 novembre 2007

La mécréance par la parole






La mécréance par la parole



Par exemple celui qui blasphème contre Allah ta^ala en disant (que Allah nous préserve de la mécréance) :

" ‘Oukht’ rabbik "ce qui signifie : "soeur de ton Seigneur"
ou " 'Ibna l-Lah" ce qui signifie : "fils de Dieu".
La mécréance a eu lieu dans ces cas, même s'il n'a pas cru que Allah a une soeur ou un fils. Pour se préserver de la mécréance la personne se doit d'utiliser le discours rapporté en disant " ils disent la soeur de Dieu", ou " ils disent le fils de Dieu".



Allah ta^ala dit :

ce qui signifie "Et ils ont dit la parole de mécréance et ils sont devenus mécréant aprés avoir étaient musulmans"
[Sourat Tawba/74]

et

Allah ta^ala dit :


"wa la'in sa'altahoum layaqoulounna 'innama kounna nakhoudou wa nal^ab ; qoul 'abi l-Lahi wa 'ayatihi wa raçoulihi kountoum tastahzi'oun ; la ta^tadhirou qad kafartoum ba^da 'imanikoum"

[sourat At-Tawbah / 65-66] ce qui signifie :

"Et si tu les interroges, ils te diront nous ne faisions que discuter et plaisanter. Dis : Est-ce de Allah, de Ses 'ayah et de Son messager que vous vous moquiez ? Ne vous cherchez pas d'excuses, vous êtes devenus mécréants après avoir été croyants".


Le Messager de Allah صلى الله عليه وسلم a dit :

" 'inna l-^abda layatakallamou bi l-kalimati la yara biha ba'san yahwi biha fi n-nari sab^ina kharifa ".

ce qui signifie : "Certes, il arrive que l'esclave prononce un mot dans lequel il ne voit pas de mal, mais à cause duquel il chutera en enfer soixante-dix automnes".

et le prophète a dit ce qui signifie :

"La plupart des péchés du fils de Adam proviennent de la langue".

Un compagnon a demandé au prophète "De quoi as tu le plus peur pour moi ?", il lui a dit ce qui signifie "de cela" en lui indiquant la langue.

Les savants ont dit la langue est un petit organe mais il se peut qu'il commette les plus grands crimes.



Si un musulman appelle un autre musulman en lui disant : "ya kafir" ce qui signifie : "ô mécréant" sans ta'wil (sans mauvaise interprétation), celui qui a dit cela est devenu mécréant car il a nommé l'Islam mécréance.
Ceci vaut dans le cas ou il a visé par là que la religion qui suit est de la mécréance, comme il s'est adressé à un musulman, la religion qui suit est l'islam donc il a considéré que l'islam est de la mécréance.

De même, devient mécréant celui qui dit à un musulman :

"ya yahoudiyy" ce qui signifie : "ô juif " ou toute expression similaire, avec l'intention de dire qu'il n'est pas musulman, sauf, s'il visait par là qu'il ressemble aux juifs. Dans ce cas, il ne devient pas mécréant.



Si quelqu'un dit à son épouse : " ‘anti ‘ahabbou ‘ilayya mina l-Lah " ce qui signifie : "je t’aime plus que Allah" ou "a^boudouki" ce qui signifie : "je t'adore", il est devenu mécréant s'il comprenait par ce mot l'adoration qui est réservée à Allah ta^ala.Bien sur ce n'est pas de la mécréance s'il voulait dire par là je t'aime beaucoup.


Si une personne dit à une autre : "Allahou yadhlimouka kama dhalamtani", celui qui a dit cela est devenu mécréant, car il a attribué l'injustice à Allah ta^ala, sauf s'il comprenait que la signification de "yadhlimouka kama dhalamtani" c'était "qu'Il te châtie", alors nous ne le jugeons pas mécréant mais nous lui interdisons de le dire.


Si une personne dit à une autre (et c'est par Allah que l'on recherche la protection), "yal^an rabbak" ce qui signifie : "que soit maudit ton Seigneur", il est devenu mécréant.


De même, devient mécréant celui qui dit à un musulman : "yal^an dinak". Celui qui insulte l'islam devient mécréant.

De même, devient mécréant celui qui dit à une autre personne : "foulan zaha l-Lah" ce qui signifie : "Untel a bousculé mon Seigneur" car en cela il y a une attribution du mouvement et de l’endroit à Allah.


De même, devient mécréant celui qui attribue à Allah un organe, comme la parole de
certains impudents : "ya zoubba l-Lah" ce qui signifie : "ô toi pénis de Allah" . Cette expression est claire dans la mécréance et n'admet aucune interprétation.



De même, devient mécréant celui qui dit : "Ana rabbou man ^amila kadha" ce qui signifie : "je suis le dieu de ceux qui font cela".


De même, devient mécréant celui qui dit (que Allah nous en préserve): "khawat rabbi"

ce qui signifie : "il a exaspéré mon Seigneur".


Devient aussi mécréant celui qui dit à un mécréant : "Allahou youkrimouka" avec
l'intention que Allah l'agrée, car Allah ta^ala n'agrée pas les mécréants, tout comme Allah ta^ala dit : "fa’in tawallaw fa’inna l-Laha la youhibbou lkafirin"
ce qui signifie : "S'ils se détournent de la croyance, certes Allah n'agrée pas les
mécréants".En disant à un mécréant que Allah l'agrée il contredit le Qour'an et celui qui contredit le Qour'an devient mécréant.



De même, devient mécréant celui qui dit à un mécréant : "Allahou yaghfirou laka" ce qui signifie : "que Allah te pardonne" avec l'intention de dire que Allah ta^ala lui pardonne alors qu'il est sur sa mécréance jusqu'à la mort.


De même, devient mécréant celui qui dit à propos de celui qui est mort mécréant :


"Allahou yarhamouhou" ce qui signifie : "Que Allah lui fasse miséricorde".

Devient mécréant celui qui utilise le mot création "khalq" en l'attribuant aux gens dans un contexte où il a le sens de faire surgir du néant à l'existence. Par exemple, si une personne dit :

"‘Oukhlouq li kadha kama khalaqaka l-Lah" ce qui signifie : "crée moi cela comme Allah t'a créé".



De même, devient mécréant celui qui insulte l'ange ^Azra'il, ^alayhi s-salam, comme l'a dit Ibnou Farhoun dans son livre Tabsiratou l-Houkkam, ou quiconque parmi les anges,^alayhimou s-salam.



De même, celui qui dit : "‘Ana ^ayifou l-Lah" ce qui signifie : "je déteste Allah".


Aussi, devient mécréant celui qui dit : "Allahou la yatahammalou foulan" ce qui signifie :

"Allah ne supporte pas Untel" s'il comprend par là l'incapacité ou que Allah est contrarié de ce qu'il fait. Cependant, s'il comprend par cette parole que Allah ne l'agrée pas, il ne devient pas mécréant.



Devient mécréant celui qui dit : "yal^an sama'a rabbik" ce qui signifie : "que soit maudit le ciel de ton Seigneur" car ainsi, il se moque de Allah ta^ala.


De même, celui qui nomme les temples religieux (églises, sinagogues...) des mécréants "maisons de Dieu" sort de l'Islam. Ce sont des maisons de mécréance ou ils pratiquent la mécréance à longueur de journée ce ne sont pas des maisons ou l'on adore Allah.



Devient mécréant celui qui dit, en visant la généralité : "le chien est meilleur que le fils de 'Adam".



De même, devient mécréant celui qui dit : "al-^arab jarab" ce qui signifie : "les arabes sont comme de la gale", mais s'il a spécifié son propos par une expression ou par le contexte,comme s'il dit : "aujourd'hui les arabes sont corrompus", puis qu'il ajoute : "les arabes sont comme de la gale", il ne devient pas mécréant.



Il y a certains poètes et écrivains qui écrivent des paroles de mécréance, comme a écrit l'un d'eux : "haraba l-Lah" ce qui signifie : "Allah s'est enfui". Ceci constitue de l'irrespect à l'égard de Allah et fait tomber dans la mécréance. Al-Qadi ^Iyad a dit dans son livre Ach-Chifa : "Pas de divergence que celui qui insulte Allah ta^ala parmi les musulmans est devenu mécréant".



Aussi, devient mécréant celui qui approuve ces dires et expressions, et combien elles sont nombreuses dans plusieurs écrits.



De même, le manque de respect à l'égard du Messager , en se moquant de l'une de ses
attitudes ou de l'un de ses actes est de la mécréance.



La moquerie à l'égard de ce qui fait partie du Qour'an honoré, envers les prophètes
^alayhimou s-salam, les signes de l'Islam, ou l'une des lois de Allah ta^ala constitue une mécréance de façon absolue.


De même, l'approbation de la mécréance d'autrui est de la mécréance. En effet, se
satisfaire de la mécréance est une mécréance.


Ne devient pas mécréant celui qui a rapporté d'une autre personne une mécréance
qu'elle a commise, sans l'approuver, en disant : "Untel a dit ceci", même s'il a placé l'expression marquant le discours rapporté à la fin de la phrase énoncée, à condition qu’il avait pour intention de citer la formule de discours rapporté à la fin de la phrase énoncée.