mercredi 21 novembre 2007

Recommandations de l'imam Abou Hanifah




Ceci est la recommandation de l’Imam Abou Hanifah, que Allah lui fasse miséricorde, à son élève Youçouf Ibnou Khalid As-Samtiyy Al-Basriyy.

Il a fait cette recommandation lorsque son élève avait demandé à Abou Hanifah la permission de rejoindre sa patrie Al-Basra.

Il lui a dit :

"Sache que si jamais tu agis en mal avec les gens, ils deviendront des ennemis pour toi, même si ces gens-là sont des pères et des mères ; mais si tu agis en bien avec les gens qui ne sont pas des proches parents pour toi à l’origine, ils deviendront pour toi comme des pères et des mères."

1. Accorde à chaque homme d’entre eux son juste mérite.
2. Honore les gens qui sont d’une descendance honorée
3. Traite avec beaucoup de respect les gens de science.
4. Respecte les plus âgés et agis avec douceur avec les plus jeunes.
5. Approche-toi des gens du commun.
6. Sache comment contourner les pervers.
7. Recherche la compagnie des meilleurs.
8. Ne néglige pas le gouverneur.
9. Ne méprise personne.
10. Ne méprise pas celui qui vient à toi.
11. Ne manque pas d’établir des liens d’amitié avec eux sans dévoiler ton secret à personne.
12. N’aie confiance en la compagnie de personne jusqu’à ce que tu l’ais éprouvé.
13. N’utilise pas comme serviteur quelqu’un de stupide ni quelqu’un de vil.
14. Ne dis pas des paroles telles que le sens apparent soit une source de blâme pour toi.
15. Garde-toi d’être familier avec les vilains et les vulgaires.
16. Ne réponds (dans un premier temps) à aucune invitation.
17. N’accepte aucun cadeau.
18. Sache comment utiliser les formules pour confirmer et échapper aux pièges .
19. Fais preuve de patience.
20. Sois de ceux qui supportent.
21. Fais preuve d’excellence de comportement et de bonté de cœur.
22. D’autre part, mets de beaux habits, utilise beaucoup de parfum.
(Rappelons qu’il s’adressait à un homme)
23. Fais en sorte de tenir de nombreuses assemblées et que ces assemblées soient dans des temps bien connus.
24. Consacre pour toi un moment de solitude qui puisse te permettre de vaquer à tes affaires personnelles.
25. Cherche à avoir des nouvelles de ceux qui sont à ton service.
26. Agis pour les corriger et les éduquer en utilisant pour cela la douceur.
27. Ne sois pas de ceux qui font souvent des reproches car par la suite le reproche ne ferait plus son effet.
28. Fais en sorte que ce ne soit pas toi-même qui les éduques parce que ceci contribuerait à ce que tu n’inspires plus le respect.
29. Si tu les éduquais d’une manière assez sévère, fais en sorte que ça ne vienne pas directement de ta part.
30. D’un autre côté, préserve toujours le respect que tu inspires.
31. Persévère sur tes prières et donne de ta nourriture parce qu’il n’y a pas un avare qui soit devenu maître.
32. Toutes les fois que tu auras connaissance qu’il y a un bien, alors augmente en désir d’obtenir ce bien.
33. Rends visite à ceux qui te visitent et à ceux qui ne te visitent pas.
34. Agis en bien à l’égard de celui qui agit en bien avec toi tout comme avec celui qui agit en mal avec toi.
35. Fais preuve de pardon.
36. Ordonne le bien et détourne-toi de ce qui ne te concerne pas.
37. Délaisse tous ceux qui te font du tort.
38. Sois de ceux qui réparent les droits.
39. Celui d’entre tes frères qui tombe malade, rends-lui visite toi-même et demande de ses nouvelles régulièrement par l’intermédiaire de gens que tu envoies.
40. Celui d’entre eux qui s’absente, cherche à avoir de ses nouvelles.
41. Celui qui te délaisse un temps, n’agis pas en mal envers lui et recherche après lui.
42. Maintiens les liens avec ceux qui ne les ont pas maintenus avec toi.
43. Honore celui qui vient à toi.
44. Pardonne à celui qui t’a fait du mal.
45. A celui qui parle de toi en mal, parle de lui en bien.
46. Si quiconque parmi eux vint à mourir, assure les droits qu’il a.
47. Celui à qui arrive une joie, félicite-le pour cette joie et celui d’entre eux à qui arrive un malheur, présente-lui tes condoléances.
48. Celui à qui il arrive un chagrin, sois solidaire avec lui pour endurer avec lui ce chagrin.
49. Celui qui recherche ton aide pour une de ses affaires, tiens-toi à ses côtés.
50. Celui qui recherche ton secours, viens à son secours.
51. Celui qui cherche à ce que tu sois son allié alors sois son allié.
52. Agis en montrant la recherche de l’amitié et de l’amour tant que tu le peux et adresse le salam même si ce sont des gens stupides.
53. Quand tu te tiens dans une assemblée avec des gens qui n’ont pas le même avis que toi, si tu te retrouves avec eux dans une même mosquée et que les questions se sont succédées, qu’ils y ont débattu et ont donné un avis différent du tien, ne leur montre pas de divergence. Si tu es interrogé au sujet de ces questions, réponds par ce que les gens connaissent, ensuite tu dis qu’il y a un autre avis sur cette question-là et sa preuve. C’est avec cette preuve-là, lorsqu’ils l’entendront de toi, qu’ils sauront ton degré et ta juste valeur. Et s’ils te demandent : « C’est l’avis de qui ? » dis : « C’est l’avis de certains savants ». Et lorsqu’ils accepteront cela, qu’ils s’y seront habitués et qu’ils auront connu ta juste valeur, lorsqu’ils t’auront accordé un degré important, donne à chacun de ceux qui viendra à toi une sorte de science qu’il étudiera. Ainsi, chacun d’entre eux pourra en avoir une part.
54. Donne-leur de la science les nobles principes avant les détails.
55. Tiens leur compagnie et plaisante avec eux de temps à autre.
56. Discute avec eux parce que c’est une source de renforcement des liens qui prolonge l’assiduité à apprendre la science.
57.Donne-leur à manger de temps à autre.
58. Règle leurs affaires.
59. Reconnais leur degré.
60. Fais comme si tu n’avais pas vu leurs éventuels dérapages.
61. Sois doux avec eux et pardonne-leur.
62. Ne manifeste à aucun d’entre eux un ennui ou une quelconque lassitude.
63. Sois comme si tu étais l’un d’entre-eux.
64. Accepte d’eux ce que tu acceptes de toi-même. Agis avec les gens tout comme tu agirais avec toi-même.
65. Aide-toi contre ton nafs en la préservant et en contrôlant ses différents états.
66. Ne perds pas patience avec celui qui ne perd pas patience avec toi.
67. Délaisse tout ce qui est anarchique.
68. Ecoute de celui qui écoute de toi et ne charge pas les gens de ce dont ils ne te chargent pas.
69. Accepte pour eux ce qu’ils ont accepté pour eux-mêmes.
70. Fais en sorte que tu aies toujours la bonne intention.
71. Utilise la véracité.
72. Délaisse l’orgueil.
73. Garde-toi de la trahison même s’ils te trahissent.
74. Rends ce qui t’a été confié et acquitte-toi de ce dont tu est chargé même si on ne fait pas de même avec toi.
75. Attache-toi à la fidélité et attache-toi à la piété.

jeudi 8 novembre 2007

Le bon comportement






Allah ta^ala dit ce qui signifie : " Vous êtes la meilleure communauté qui soit sortie d'entre les gens, vous ordonnez le bien et vous interdisez le mal ".
Le prophète, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, a dit ce qui signifie " le croyant ne se satisfait pas d'un bien qu'il entend jusqu'à ce qu'il entre au paradis".

Ainsi, le croyant ne dit pas " Ce bien, je l'ai déjà entendu et cela me suffit ", mais il apprécie ce bien jusqu'à ce qu'il entre au paradis. Ce hadith a une autre version, une autre chaîne de transmission. Dans la deuxième version de ce hadith : le prophète a généralisé ce sens, et il a dit ce qui signifie : " Le croyant ne se satisfait pas d'un bien jusqu'à ce qu'il entre au paradis ", c'est-à-dire, ce n'est pas spécifié au fait d'entendre mais ce qui est visé ce sont tous les actes de bien.

Donc, dans cette deuxième version, le sens est généralisé. La signification est que le croyant ne se satisfait pas d'un bien jusqu'à ce qu'il entre au paradis, c'est-à-dire, que lorsqu'il entend un bien, il l'utilise pour le bien, lorsqu'il regarde avec ses yeux la création, il médite sur la création de Allah, il utilise sa vision pour le bien, c'est une grâce que Allah Lui a accordée. Dans le fait de marcher pour le bien, il y a un bien et le croyant utilise ses jambes dans le bien.

Allah ta^ala a fait que les occasions pour quérir le bien sont très nombreuses. Il a donné beaucoup d'occasions de gagner des récompenses, et les œuvres de bienfaisance compensent les mauvaises actions, il y a beaucoup de possibilités de faire des œuvres de bienfaisance.

Ce n'est pas vrai que les mauvaises actions détruisent les bonnes actions, comme le feu détruirait ce qu'il brûle! C'est faux au contraire, ce sont les bonnes actions qui annulent les mauvaises actions. Allah ta^ala dit ce qui signifie " Les bonnes actions effacent les mauvaises ". Et le prophète, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, a dit ce qui signifie " Faîtes suivre une mauvaise action par une bonne action ".

Il est possible que quelqu'un évite le feu de l'enfer par une seule bonne action. Au jour dernier, il y aura une balance, le musulman dont les bonnes actions sont plus fortes que les mauvaises actions, entrera au paradis sans châtiment. Même s'il avait des grands péchés dont il ne s'est pas repenti.

Par une bonne action, il est possible qu'une personne entre au paradis.

Le prophète, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, a dit ce qui signifie " Ne négligez rien de la bienfaisance, même si c'est en offrant un beau visage souriant à son frère ".

Bien sur toute bonne action se doit d'être faite par recherche de l'agrément de Allah uniquement pour en obtenir les récompenses.

Celui qui suit ce hadith, c'est possible qu'il lui parvienne cette grâce éminente, cette récompense éminente. Le prophète, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, a dit un hadith Qoudsiyy dans lequel il a cité la parole de Allah.

Allah ta^ala garanti Son agrément à celui qui applique ce hadith.

Le premier point qui est cité dans ce hadith Qoudsiyy, c'est que Allah confirme Son agrément pour ceux qui s'entraident et s'aiment mutuellement, d’un amour véritable, c'est-à-dire, par recherche de l'agrément de Allah, et ce n'est pas pour un intérêt du bas monde, comme par exemple, un intérêt du commerce ou d'un service qu'on attend. Ceux qui s'aiment mutuellement par recherche de l'agrément de Allah, au jour dernier, ils seront sous l'ombre du Trône, ils seront honorés.

Et au jour dernier, il y aura différentes sortes de gens, certains seront à l'ombre du Trône, d'autres seront exposés au soleil, le soleil sera au-dessus de leurs têtes, et ils manqueront d'en mourir mais ils n'en mourront pas car il n'y aura pas de mort dans l'au-delà. A cause de cette chaleur du soleil, ils vont transpirer au point que la sueur va atteindre leurs chevilles, d'autres leur taille, d'autres cela ira jusqu'à leurs oreilles et ils manqueront de se noyer et pourtant, cela n'atteindra pas les gens qui sont à côté. Chacun sera dans sa propre sueur. Et Allah préserve une catégorie de personnes, comme ceux qui s'aiment par recherche de l'agrément de Allah, Il les préserve de la chaleur. C'est un amour qui est sincère. On déduit d'une ayah que les gens qui s'aiment pour Allah, ils ne sont pas ennemis les uns des autres, et ceux qui s'aiment par recherche de l'agrément de Allah, d'un amour véritable, ils seront préservés de la chaleur du soleil au jour dernier.


Le premier point, donc, c'est que Allah garantit Son agrément à ceux qui s'aiment par recherche de Son agrément.

Le deuxième point, Allah garantit Son agrément pour ceux qui se conseillent conformément à Sa Loi. C'est-à-dire, qui se donnent le conseil par recherche de l'agrément de Allah. Certains font des transactions et pratiquent le commerce, et ils ne se conseillent pas le bien, c'est-à-dire, ils ne s'ordonnent pas le bien et ne s'interdisent pas le mal, c'est-à-dire, ils craignent de donner le conseil dans leurs transactions et ceux-là ne seront pas sous l'ombre du Trône au jour dernier.
Par exemple, il dit " Si je donne le conseil après il ne va pas me prêter sa voiture, il ne me rendra pas tel service ". Ceux-là sont blâmés dans la Loi. Ce n'est pas simplement de se conseiller mais de se conseiller par recherche de l’agrément de Allah. Ceux qui font çela, leur parvient l'agrément de Allah. Certains ne conseillent pas pour Allah mais ils conseillent pour se montrer supérieurs aux autres, ceux-là commettent un péché et c'est eux qui sont blâmés. Le but du conseil par recherche de l’agrément de Allah, c'est pour que cela soit utile aux gens.

A Damas, il y a un très grand savant d'un très haut degré qui fait partie des grands 'awliyyah (saints), il s'appelle chaykh Badraniyy Al-Haçaniyy. Il parle aux gens après avoir eu des dévoilements, c'est-à-dire, qu'il conseille les gens sans même que les gens lui ai posé une question. Il est mort il y a à peu près 90 ans. Il n'utilisait pas des lampes à huile, plus précisément, quand la lampe s'éteignait, il n'y avait plus d'huile, à ce moment-là, c'est son visage qui éclairait et ses élèves bénéficiaient de la lumière de son visage pour prendre les notes. Quand sa mère l'a mis au monde, elle a vu notre maître Mouhammad dans le rêve. Il avait avec lui une datte, il a passé la datte sur les gencives, c'est une tradition, la datte, on la mâche un petit peu et ensuite on la passe sur la gencive. Sa mère, elle a vu cela dans le rêve. Elle a vu que le prophète avait fait cela à son bébé. Elle s'est réveillée de son et a trouvé la datte dans la bouche de son petit. Regardez ce bien immense. La première chose qui est entrée dans le ventre de ce petit, c'est la salive du prophète. Il faisait preuve d'un tel détachement de ce bas monde qu'il ne dormait qu’une fois qu’il était gagné par le sommeil. Il dormait dans la position dans laquelle il se trouvait. Quand le sommeil le prenait, il se penchait en avant et son front touchait par terre. Pourquoi l’on cite toutes ces choses ? Car Il était quelqu'un qui appliquait le hadith.

Il a su un jour que deux personnes faisaient la fornication ensemble et même plusieurs personnes dans une maison. Il est sorti, il n'a pris personne avec lui, il a frappé à la porte, celui qui était à la porte, il se croyait fort, il a dit " C'est qui ? ". Il a dit " C'est moi, Badrou d-din ". Il est entré et il a dit " Toi, tu te mari avec elle, toi tu te mari avec elle " et il les a tous mariés, il ne les a pas dévoilés. Il a fait ça, il n'a pas informé ses élèves de ce qu'il avait fait. Et ça, c'est conforme au hadith, c'est-à-dire, ceux qui s'aiment par recherche de l'agrément de Allah et ceux qui se conseillent par recherche de l'agrément de Allah.

Le troisième point qui est cité dans le hadith qoudsiyy : ceux qui se rendent visite mutuellement. Le messager a encouragé les compagnons à se rendre visite mutuellement. Et ça, c'est quelque chose qui renforce les liens. Pourquoi ? Parce que le loup s'attaque de préférence à la brebis qui s'est éloignée du troupeau, c'est pour cela qu'il y a une utilité dans le fait de se rassembler et celui qui s'éloigne des assemblées, le chaytan le prend.

Il est parvenu dans un hadith qu’un homme redant visite à son frêre est suivi par un ange, l'ange lui demande " Où vas-tu ? ". Il répond " Je vais visiter mon frère untel ". " Pourquoi ? Il y a quelque chose que tu as besoin ? " Il répond " Non ". " Est-ce que c'est pour rendre visite comme il t'a visité ? ". Il a dit " Non ". L'ange lui demande donc " Pourquoi ? ". Il lui répond " Je lui rend visite par recherche de l'agrément de Allah ". Et l'ange ensuite lui répond " Saches que Allah t'agrée ". C'est une grâce éminente.

Et le quatrième point et le dernier point qui est cité dans le hadith : ceux qui s'offrent des cadeaux mutuellement. Ce n'est pas uniquement des cadeaux, même si ce n'est qu'une datte, ou bien un siwak.

Le prophète, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, nous a informé et il a dit ce qui signifie " Préservez-vous du feu ne serait-ce qu'en donnant un morceaux de datte ". Si quelqu'un offre un siwak, c'est quelque chose qui est minime aux yeux des gens, pourtant, ça rentre dans le cas de ce hadith. Ca renforce les liens et les relations. Et il parvient de cela un grand bien. Allah ta^ala a fait que les œuvres de bien sont très nombreux et celui que Allah a éprouvé par une désobéissance, qu'il la fasse suivre par une œuvre de bien. Le prophète, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, a dit ce qui signifie " Fais suivre ta mauvaise action par une bonne action ". Est-ce que vous avez entendu parler de cette personne qui buvait l'alcool et qui est décédée ? Cette personne se faisait du tort à elle-même, elle buvait de l'alcool. Mais sur son chemin, le jour de l'^Id, il a rencontré un petit enfant, son état était mauvais, il n'avait même pas de sandales. Il lui a dit " Mais c'est le jour de l'^Id, tes parents ne t'ont pas habillé correctement ? De manière propre ? ". Il a dit " Moi, je n'ai pas de père ". Cet homme s'est repenti, et il a pleuré. Il a pleuré et il a pris cet enfant chez lui. Il a dit à sa femme : " Laves-le et habilles-le avec les habits des enfants ". Il a était au marché et il lui a acheté des petites sandales
rouges. Ce n'était pas cher. Après des années, cet homme est mort et les gens de sa famille l'ont vu dans le rêve. Il a était dit que la parole de quelqu'un qui est mort dans le rêve, est véridique. Ils ont demandé dans le rêve à ce mort " Qu'est-ce que Allah a fait de toi ? ". Il a dit " Allah m'a pardonné par la cause de ce que j'ai fais pour ce petit enfant ". Allah ta^ala Lui a pardonné ses grands péchés. Donc, ce hadith est très important.

Le saint Ahmed Ar-Rifa^iyy, chaque jour rassemblait 100 000 personnes. Il y avait dans ses assemblées des savants, des princes, des saints. Il a su qu'un aveugle avait un problème, il allait à sa maison pour lui donner ce dont il avait besoin. Il n'a pas dit à d'autres de le faire, mais lui-même, s'empressait de faire le bien. Il a commencé à le soigner et à lui donner des médicaments. C'est quelque chose qui nous rapproche de l'agrément de Allah. Comment est donc le musulman ? Il convient qu'on agisse conformément à ces conseils.

Celui qui demande le pardon à Allah pour les croyants et les croyantes, il a une récompense pour tous croyants et toutes croyantes. Pour tous les croyants, depuis le temps de notre maître 'Adam, ^alayhi s-salam, jusqu'à notre époque. Mais bien sur lorsque l'on fait ce type d'invocation l'on sait très bien qu'il y aura des musulmans grand pêcheurs à qui Allah ne pardonnera pas, l'on sait qu'il aura des musulmans en enfer, c'est une certitude, cela est cité dans les textes, bien sur ils sortiront de l'enfer pour aller au paradis puisqu'ils sont morts sur l'islam.

Ne délaissez pas ce type d’actions. L’on espère de bonnes actions pour entrer au paradis sans châtiment. L’on demande à Allah qu'Il nous fasse entrer au paradis sans châtiment.

‘Amine

dimanche 4 novembre 2007

La mécréance par la parole






La mécréance par la parole



Par exemple celui qui blasphème contre Allah ta^ala en disant (que Allah nous préserve de la mécréance) :

" ‘Oukht’ rabbik "ce qui signifie : "soeur de ton Seigneur"
ou " 'Ibna l-Lah" ce qui signifie : "fils de Dieu".
La mécréance a eu lieu dans ces cas, même s'il n'a pas cru que Allah a une soeur ou un fils. Pour se préserver de la mécréance la personne se doit d'utiliser le discours rapporté en disant " ils disent la soeur de Dieu", ou " ils disent le fils de Dieu".



Allah ta^ala dit :

ce qui signifie "Et ils ont dit la parole de mécréance et ils sont devenus mécréant aprés avoir étaient musulmans"
[Sourat Tawba/74]

et

Allah ta^ala dit :


"wa la'in sa'altahoum layaqoulounna 'innama kounna nakhoudou wa nal^ab ; qoul 'abi l-Lahi wa 'ayatihi wa raçoulihi kountoum tastahzi'oun ; la ta^tadhirou qad kafartoum ba^da 'imanikoum"

[sourat At-Tawbah / 65-66] ce qui signifie :

"Et si tu les interroges, ils te diront nous ne faisions que discuter et plaisanter. Dis : Est-ce de Allah, de Ses 'ayah et de Son messager que vous vous moquiez ? Ne vous cherchez pas d'excuses, vous êtes devenus mécréants après avoir été croyants".


Le Messager de Allah صلى الله عليه وسلم a dit :

" 'inna l-^abda layatakallamou bi l-kalimati la yara biha ba'san yahwi biha fi n-nari sab^ina kharifa ".

ce qui signifie : "Certes, il arrive que l'esclave prononce un mot dans lequel il ne voit pas de mal, mais à cause duquel il chutera en enfer soixante-dix automnes".

et le prophète a dit ce qui signifie :

"La plupart des péchés du fils de Adam proviennent de la langue".

Un compagnon a demandé au prophète "De quoi as tu le plus peur pour moi ?", il lui a dit ce qui signifie "de cela" en lui indiquant la langue.

Les savants ont dit la langue est un petit organe mais il se peut qu'il commette les plus grands crimes.



Si un musulman appelle un autre musulman en lui disant : "ya kafir" ce qui signifie : "ô mécréant" sans ta'wil (sans mauvaise interprétation), celui qui a dit cela est devenu mécréant car il a nommé l'Islam mécréance.
Ceci vaut dans le cas ou il a visé par là que la religion qui suit est de la mécréance, comme il s'est adressé à un musulman, la religion qui suit est l'islam donc il a considéré que l'islam est de la mécréance.

De même, devient mécréant celui qui dit à un musulman :

"ya yahoudiyy" ce qui signifie : "ô juif " ou toute expression similaire, avec l'intention de dire qu'il n'est pas musulman, sauf, s'il visait par là qu'il ressemble aux juifs. Dans ce cas, il ne devient pas mécréant.



Si quelqu'un dit à son épouse : " ‘anti ‘ahabbou ‘ilayya mina l-Lah " ce qui signifie : "je t’aime plus que Allah" ou "a^boudouki" ce qui signifie : "je t'adore", il est devenu mécréant s'il comprenait par ce mot l'adoration qui est réservée à Allah ta^ala.Bien sur ce n'est pas de la mécréance s'il voulait dire par là je t'aime beaucoup.


Si une personne dit à une autre : "Allahou yadhlimouka kama dhalamtani", celui qui a dit cela est devenu mécréant, car il a attribué l'injustice à Allah ta^ala, sauf s'il comprenait que la signification de "yadhlimouka kama dhalamtani" c'était "qu'Il te châtie", alors nous ne le jugeons pas mécréant mais nous lui interdisons de le dire.


Si une personne dit à une autre (et c'est par Allah que l'on recherche la protection), "yal^an rabbak" ce qui signifie : "que soit maudit ton Seigneur", il est devenu mécréant.


De même, devient mécréant celui qui dit à un musulman : "yal^an dinak". Celui qui insulte l'islam devient mécréant.

De même, devient mécréant celui qui dit à une autre personne : "foulan zaha l-Lah" ce qui signifie : "Untel a bousculé mon Seigneur" car en cela il y a une attribution du mouvement et de l’endroit à Allah.


De même, devient mécréant celui qui attribue à Allah un organe, comme la parole de
certains impudents : "ya zoubba l-Lah" ce qui signifie : "ô toi pénis de Allah" . Cette expression est claire dans la mécréance et n'admet aucune interprétation.



De même, devient mécréant celui qui dit : "Ana rabbou man ^amila kadha" ce qui signifie : "je suis le dieu de ceux qui font cela".


De même, devient mécréant celui qui dit (que Allah nous en préserve): "khawat rabbi"

ce qui signifie : "il a exaspéré mon Seigneur".


Devient aussi mécréant celui qui dit à un mécréant : "Allahou youkrimouka" avec
l'intention que Allah l'agrée, car Allah ta^ala n'agrée pas les mécréants, tout comme Allah ta^ala dit : "fa’in tawallaw fa’inna l-Laha la youhibbou lkafirin"
ce qui signifie : "S'ils se détournent de la croyance, certes Allah n'agrée pas les
mécréants".En disant à un mécréant que Allah l'agrée il contredit le Qour'an et celui qui contredit le Qour'an devient mécréant.



De même, devient mécréant celui qui dit à un mécréant : "Allahou yaghfirou laka" ce qui signifie : "que Allah te pardonne" avec l'intention de dire que Allah ta^ala lui pardonne alors qu'il est sur sa mécréance jusqu'à la mort.


De même, devient mécréant celui qui dit à propos de celui qui est mort mécréant :


"Allahou yarhamouhou" ce qui signifie : "Que Allah lui fasse miséricorde".

Devient mécréant celui qui utilise le mot création "khalq" en l'attribuant aux gens dans un contexte où il a le sens de faire surgir du néant à l'existence. Par exemple, si une personne dit :

"‘Oukhlouq li kadha kama khalaqaka l-Lah" ce qui signifie : "crée moi cela comme Allah t'a créé".



De même, devient mécréant celui qui insulte l'ange ^Azra'il, ^alayhi s-salam, comme l'a dit Ibnou Farhoun dans son livre Tabsiratou l-Houkkam, ou quiconque parmi les anges,^alayhimou s-salam.



De même, celui qui dit : "‘Ana ^ayifou l-Lah" ce qui signifie : "je déteste Allah".


Aussi, devient mécréant celui qui dit : "Allahou la yatahammalou foulan" ce qui signifie :

"Allah ne supporte pas Untel" s'il comprend par là l'incapacité ou que Allah est contrarié de ce qu'il fait. Cependant, s'il comprend par cette parole que Allah ne l'agrée pas, il ne devient pas mécréant.



Devient mécréant celui qui dit : "yal^an sama'a rabbik" ce qui signifie : "que soit maudit le ciel de ton Seigneur" car ainsi, il se moque de Allah ta^ala.


De même, celui qui nomme les temples religieux (églises, sinagogues...) des mécréants "maisons de Dieu" sort de l'Islam. Ce sont des maisons de mécréance ou ils pratiquent la mécréance à longueur de journée ce ne sont pas des maisons ou l'on adore Allah.



Devient mécréant celui qui dit, en visant la généralité : "le chien est meilleur que le fils de 'Adam".



De même, devient mécréant celui qui dit : "al-^arab jarab" ce qui signifie : "les arabes sont comme de la gale", mais s'il a spécifié son propos par une expression ou par le contexte,comme s'il dit : "aujourd'hui les arabes sont corrompus", puis qu'il ajoute : "les arabes sont comme de la gale", il ne devient pas mécréant.



Il y a certains poètes et écrivains qui écrivent des paroles de mécréance, comme a écrit l'un d'eux : "haraba l-Lah" ce qui signifie : "Allah s'est enfui". Ceci constitue de l'irrespect à l'égard de Allah et fait tomber dans la mécréance. Al-Qadi ^Iyad a dit dans son livre Ach-Chifa : "Pas de divergence que celui qui insulte Allah ta^ala parmi les musulmans est devenu mécréant".



Aussi, devient mécréant celui qui approuve ces dires et expressions, et combien elles sont nombreuses dans plusieurs écrits.



De même, le manque de respect à l'égard du Messager , en se moquant de l'une de ses
attitudes ou de l'un de ses actes est de la mécréance.



La moquerie à l'égard de ce qui fait partie du Qour'an honoré, envers les prophètes
^alayhimou s-salam, les signes de l'Islam, ou l'une des lois de Allah ta^ala constitue une mécréance de façon absolue.


De même, l'approbation de la mécréance d'autrui est de la mécréance. En effet, se
satisfaire de la mécréance est une mécréance.


Ne devient pas mécréant celui qui a rapporté d'une autre personne une mécréance
qu'elle a commise, sans l'approuver, en disant : "Untel a dit ceci", même s'il a placé l'expression marquant le discours rapporté à la fin de la phrase énoncée, à condition qu’il avait pour intention de citer la formule de discours rapporté à la fin de la phrase énoncée.

mardi 30 octobre 2007

La récitation du Qour'an honorée





La louange est à Allah et que l'honneur et l'élévation en degré soient accordés au Prophète de Allah.

Que l'honneur et l'élévation en degré les plus complets et les plus parfaits soient accordés à notre maître Mouhammad le maître des fils de ^Adnan. Celui que Allah a envoyé en tant que miséricorde pour les mondes, en tant que guide et annonciateur de bonne nouvelle et avertisseur d'un châtiment, appelant à la religion agréée par Allah par Sa volonté, le Prophète qui est une lumière éclatante et une lune éclairante. Allah a guidé par lui la communauté, Il a dévoilé par lui les obscurités. Il a transmis le message, il s'est acquitté de ce qui lui a été confié, il a conseillé la communauté, que Allah le rétribue pour nous du meilleur de ce dont Il a rétribué un de Ses prophètes. Je témoigne qu'il n'est de dieu que Allah, Lui seul n'a pas d'associé. Il a envoyé Son messager avec l'enseignement de droiture et la religion de la vérité. Je témoigne que notre maître Mouhammad est Son esclave et Son messager, que Allah l'honore ainsi que tous les messagers qu'Il a envoyés.



Allah tabaraka wa ta^ala a révélé le Qour'an honoré et l'a préservé de la falsification, ainsi, il sera conservé et préservé à travers les siècles. Que l'on sache que Allah tabaraka wa ta^ala a fait que le Qour'an honoré soit le meilleur des livres célestes. Il a été révélé à Son Prophète non pas en une seule fois, mais au cours de plusieurs années, en fonction des événements et des occasions, et ce, pendant environ vingt-trois ans.


Allah tabaraka wa ta^ala a fait que le Qour'an honoré soit le plus grand miracle de Son Prophète et qu’il constitue un défi pour les Arabes qui étaient éloquents. Ainsi, ceux qui étaient connus pour leur éloquence ont su qu'ils étaient incapables de composer même l'équivalent de la plus courte de ses sourates, ils furent dans l'incapacité de le faire.


Allah ta^ala dit :

ce qui signifie : "Si vous étiez dans le doute au sujet de ce que Nous avons révélé à la meilleure des créatures, alors composez une sourate qui lui soit équivalente et demandez de l’aide à autre que Allah, si vous êtes véridiques. Si vous ne le faites pas, et vous ne le ferez pas ! Alors, craignez le feu dont le combustible est composé d'hommes et de pierres qui a été réservé pour les mécréants".


Allah tabaraka wa ta^ala a fait que le Qour'an a un mérite particulier parmi les livres célestes, en dehors du fait qu'il constitue un miracle. Malgré cela, Allah ta^ala a facilité son apprentissage. Ainsi, pour les Livres célestes qui nous ont précédé, leurs communautés ne les mémorisaient pas par coeur tout comme cette communauté apprend par coeur le Qour'an. Même dans la communauté de Mouça, qui est la plus grande des communautés après celle de notre maître Mouhammad, il n'y a pas eu quelqu'un qui a appris la Tawrah, si ce n'est une seule personne du nom de ^Ouzayr. Quant au Qour'an honoré, Allah ta^ala a fait qu'il comporte un mérite, à
savoir que l'apprendre par coeur est chose facile. Ainsi, les enfants et même les plus âgés dans cette communauté, apprennent le Qour'an. Il y a environ quatre cents ans, il y avait quelqu'un qui récitait par coeur le Qour'an alors qu'il n'avait que cinq ans.


Parmi les mérites du Qour'an honoré, mes bien-aimés, Allah tabaraka wa ta^ala a fait que la récitation du Qour'an soit un acte d'adoration. Ainsi, la récitation de chacune des lettres du Qour'an donne une récompense. Ceci est propre au Qour'an honoré. Et, offrir la récompense de cette récitation pour les morts des musulmans comporte un grand profit.

Ainsi, le Prophète a dit :

[rapporté par Al-Bayhaqiyy] ce qui signifie : "Celui qui récite Ya-Sin par recherche de l'agrément de Allah ta^ala, il lui sera pardonné ses péchés antérieurs. Alors, récitez Ya-Sin en faveur de vos morts".


L’Imam Ahmad a rapporté aussi dans son Mousnad, que le Prophète a dit ce qui signifie : "Ya-Sin est le coeur du Qour'an, il n'y a pas un homme qui la récite par recherche de l'agrément de Allah et de la résidence du Paradis dans l'au-delà sans que Allah ne lui pardonne. Alors, récitez Ya-Sin en faveur de vos morts".

An-Nawawiyy a rapporté

dans son livre al-'Adhkar : "Il nous a été rapporté dans les Sounan de Al-Bayhaqiyy avec une bonne chaîne de transmission que le fils de ^Oumar a approuvé la récitation du début et de la fin de la sourate al-Baqarah au niveau de la tombe, après l'enterrement". Ainsi, il s'avère clair que la récitation du Qour'an comporte un profit éminent en faveur des morts et cela n'est pas spécifique à la récitation de la sourate Ya-Sin, mais il a également été rapporté la récitation de la Fatihah, de al-'Ikhlas et d’autres.

La récitation du Qour'an est une barakah éminente qui comporte un grand mérite. Ainsi, al-Qourtoubiyy a dit : "Certains de nos savants ont déduit le caractère permis de la récitation du Qour'an au niveau de la tombe, en référence au hadith de la tige verte que le Prophète a coupée en deux et dont il a planté une moitié au niveau d'une tombe et l'autre moitié sur une autre tombe en disant :
[rapporté par al-Boukhariy et Mouslim] ce qui signifie : "Peut-être cela leur allégera le supplice tant qu’elles ne deviennent pas sèches". Al-Qourtoubiyy a dit : "Et on déduit à partir de là qu'il est permis de planter des arbres et de réciter le Qour'an au niveau des tombes, car si une tige verte ou un arbre peut alléger le supplice, que dire alors de la récitation du Qour'an par un homme croyant ?" An-Nawawiyy a dit : "Les savants ont approuvé la récitation du Qour'an auprès de la tombe et ils ont déduit cela à partir du hadith des tiges vertes. Ils ont dit que tant que la tige est verte, elle peut profiter au mort, alors la récitation du Qour'an auprès de la tombe est à plus forte raison, profitable pour le mort. En effet, la récitation du Qour'an de la part de quelqu'un est plus éminente et plus profitable que le tasbih, la parole soubhana l-Lah, que d'une tige. D'autre part, le Qour'an a déjà profité à certains de ceux qui avaient une nuisance lorsqu'ils étaient vivants, le mort forcément peut donc profiter du Qour'an." Tout cela indique le caractère permis de réciter le Qour'an en faveur des morts.

Que l'on sache également que Allah tabaraka wa ta^ala a fait que certaines sourates du Qour'an ont un degré et un mérite particulier. Il a été rapporté au sujet du mérite de sourat al-Moulk que celui qui persévère à la réciter chaque jour sera sauvé du supplice de la tombe. Ibnou Hibban a rapporté dans son sahih avec une chaîne de transmission ininterrompue du hadith de Abou Hourayrah, que Allah l'agrée, que le Prophète a dit ce qui signifie : "Il y a dans le Qour'an trente 'ayah qui demandent le pardon en faveur de celui qui les récite jusqu'à ce qu'il lui soit pardonné : tabaraka lladhi bi yadihi l-moulk". Et dans al-'Amaliy du Hafidh al ^Asqalaniyy avec une bonne chaîne de transmission du hadith de Ibnou ^Abbas, que Allah l'agrée lui et son père, d'après le Prophète qu'il a dit :
ce qui signifie : "J'avais espéré qu'elle réside dans la poitrine de chaque personne de ma communauté".

Ainsi, pour celui qui persévère à la réciter chaque jour, il est confirmé par ce hadith que nécessairement, pour celui qui veut réciter cette sourate éminente ou une autre sourate du Qour'an, il doit apprendre la récitation du Qour'an auprès des gens de la connaissance. Il ne lui suffit pas de se baser sur lui-même sans l'avoir reçu par transmission auprès des gens de la connaissance.


Allah ta^ala dit :
ce qui signifie : "Il le récite de la meilleure des récitations".

Le Prophète a incité sa communauté à réciter le Qour'an et à ne pas s'arrêter de le réciter. En effet, il a dit :ce qui signifie : "Le croyant qui récite le Qour'an est à l'exemple du 'outrouj : il a une bonne odeur et un bon goût et le croyant qui ne récite pas le Qour'an est à l'exemple de la datte : elle a un bon goût mais n'a pas d'odeur". Al-'outrouj, cédrat est un fruit qui ressemble au citron, il a une couleur jaune à l'extérieur et le croyant qui a cru par son coeur et qui récite le Qour'an aura joint deux choses, une chose interne qui est cette foi par le coeur et une chose externe qui est cette récitation du Qour'an. C'est pour cela que le Prophète l'a assimilé à ce beau fruit et il a été rapporté de ibnou ^Abbas qu’il a dit : « Regardez longuement et fréquemment dans le Moushaf, le livre du Qour’an ».

samedi 27 octobre 2007

Se préserver

Il faut faire les causes de préservation du mal des chayatines, il se peut qu’un chaytane entre dans le corps d’une personne et y vive des années que Allah nous en préserve.

Une femme a eu un jin mal en elle, puis il s’est marié il a alors amené en elle sa femme et ils ont eu des enfants, résultat elle a eu une famille entière en elle, je vous laisse imaginer les conséquences et c’e n’est même pas finit cette famille faisait partie d’un clan de 18.000 jins !!!

La façon de se préserver est d’apprendre la science de la religion et de l’appliquer, en accomplissant les devoirs et en évitant les interdits conformément à la loi de Allah.
Récitez les sourats de protection (voire à Tahsine dans les catégories sur le coté) tous les matins et tous les soirs.

Les savant ont dit que celui qui récite sourat an_Nass et sourat Al Falaq dans chaque prière et ce tous les jours « c’est une forteresse de protection, c’est une forteresse de protection, c’est une forteresse de protection. »
SOURATE AN_ NASS














La louange est à Allah, le Seigneur des mondes. Que Allah honore et élève davantage en degré le rang de notre maître Mouhammad et qu'Il préserve sa communauté de ce qu'il craint pour elle. Nous demandons à Allah qu'Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons, qu'Il nous fasse nous rappeler ce que nous avons oublié et qu'Il nous augmente en connaissance et nous Lui demandons de nous préserver de l'état des gens de l'enfer. Nous demandons à Allah qu'Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément.


C'est la dernière sourate dans l'ordre du Qour'an, elle comte 79 lettres et 20 mots, ses ayahs sont au nombre de 6.

« Qoul « : signifie « dit « et ceci s'adresse à la meilleure des créatures, notre maître Mouhammad, dit ô Mouhammad.
"Qoul a^oudhou bi rabbi n_nass "
Signifie dis ô Mouhammad, je recherche la protection du Seigneur des mondes. Par Allah dis ô Mouhammad, je recherche la protection par le Seigneur des gens. Pourquoi est ce le terme "gens" qui est précisé ici ? Alors que Allah est le Seigneur, certes des gens mais aussi des djinns et de toute chose. C'est ce terme qui a était précisé car Allah a ordonné de rechercher la préservation et la protection contre le mal des gens, Il nous a appris qu'Il est leur Seigneur. Ainsi, Allah nous apprend qu'Il est Celui qui protége contre le mal des gens.
« Qoul a^oudhou bi rabbi n_nass » signifie « dis ô Mouhammad je recherche la protection, je me réfugie à Allah contre le mal des gens ».
« Qoul a^oudhou bi rabbi n_nass Malikiyy n_nass », Allah nous a appris qu'Il est Lui le seigneur des gens. Il est Celui à qui appartient tous les humains. Et comme il y a parmi les humains qui adorent et considèrent comme Dieu, autre que Allah, Allah dit " 'Ilahi an_Nass " c'est à dire qu'Il est le Dieu des gens.
Il s’agit ici, de trois attributs.

" Qoul a^oudhou bi rabbi n_nass malikiyy n_nass, 'Ilahi an_nass "

Qui signifie que :
- Allah est le Seigneur de toute chose.
- Toute chose appartient à Allah.
- Allah est le Dieu de tous.
Ainsi, Allah est le créateur de toute chose, Il a créé le monde dans sa totalité , le monde céleste et le monde terrestre, le trône, al_ kourssiy, les cieux et la terre, ce qu'il contiennent et ce qui se trouve entre eux. Toutes les créatures sont dominées par Sa toute puissance, il n'y a pas une graine qui ne bouge sans que ce soit par Sa volonté.

" Qoul a^oudhou bi rabbi n_nass malikiyy n_nass, 'Ilahi an_nass "
C'est à dire dis « ô Mouhammad, je recherche la protection par Celui qui a ces trois attributs, Celui qui est le Seigneur des gens, Celui à qui les gens appartiennent, Celui qui est le Dieu des gens. »

"Min charri al_waswas al_khannas"

"Alladhi youwaswisou fi soudouri n_nass"

Il s’agit du chaytan, je recherche la protection par Allah contre le chaytan, "al_khannas" c'est à dire celui qui suggère dans les poitrines, celui qui, lorsque Allah est évoqué, arrête.
Mouslim a rapporté dans son sahih d'après ^Abdou l_Lah ibnou Mas^oud que Allah l'agréé, il a dit
le messager de Allah a dit ce qui signifie
"Il n' y a pas un seul d'entre vous, sans qu'il ait un jinn mécréant qui l'accompagne et qui s'appelle le Qarin"
Alors les compagnons ont demandé " même toi ? Ô messager de Allah "
Il a répondu ce qui signifie " même moi, seulement Allah m'a aidé contre mon qarin et mon qarin est entré en islam, il ne me suggère ainsi que le bien."

Le respect qu'inspire le prophète a eu effet sur son qarin et il est entré en islam. Dans ce hadith, il y a une mise ne garde contre les suggestions du qarin afin que l'on prenne nos distances de lui et que nous soyons sur nos gardes. Il y a dans ce hadith, une mise en garde contre l'entraînement du chaytane, les suggestions du chaytane afin que l'on s'éloigne de lui tant que possible. N'est ce pas que Allah nous a appris que le chaytane est notre ennemie ?

Allah ta^ala dit ce qui signifie
" Prenez le pour ennemie. "
N'est ce pas que Allah nous a mis en garde contre le chaytane? Alors contredit le chaytane, désobéit lui, sois sur tes gardes et éloigne toi de lui.
Le qarin embellie les plaisirs et les désirs.

Et pour insister sur cela Mouslim et al_ Boukhariyy ont rapporté du hadith de Anas ibnou Malik dans l'histoire de Safiya, une des épouses du prophète : elle est parti lui rendre visite alors qu'il faisait "al_ i^tiqad" dans sa mosquée c'est à dire qu'il était resté dans sa mosquée avec une intention particulière, pour faire des actes d'adorations, lorsque le prophète était sortit avec son épouse pour la raccompagner chez elle, sur le chemin, ils ont rencontré deux compagnons qui font partie des Ansars, partisans du prophète, étant de médine. Lorsqu'ils virent le messager ils se sont empressé dans leur marche c'est alors que le prophète leur dit ce qui signifie "marchez doucement, il s’agit de Safiya, mon épouse." ils répondirent "soubhana l_Lah ô messager de Allah", il leur dit ce qui signifie le chaytane circule et suggère tout comme le sang circule dans les veines et j'ais craint qu'il ne vous soit mis dans le coeur quelque chose" et dans une autre version, il a dit ce qui signifie " qu'il ne vous soit mis dans le coeur une mauvaise suggestion ou de mauvaises pensées." C'est à dire que le prophète ne voulait pas qu'il leur soit mis dans le coeur une mauvaise suggestion qui ne soit pas digne du prophète.
La signification est « dis, je recherche la protection par le Seigneur des gens, par Celui à qui appartiennent les gens, par Celui qui est le Dieu des gens. »

« Al waswas, al_khannas « : Ibnou Abbas a dit le chaytan est comme resté dans le coeur du fils de Adam. Si jamais le fils de Adam se laisse aller à la distraction, s'oublie et tombe dans l'insouciance alors le chaytan lui suggère mais quand le fils de Adam évoque son créateur, le chaytan n'a pas la même action. Ainsi, lorsque le fils de Adam évoque Allah, en faisant du dhikr véritable, le chaytan n'a pas autant d'effet que lorsqu'il se laisse aller à l'insouciance, il cesse les suggestions contre lui. Il ne s’agit pas du simple fait de prononcer le takbir ( Allahou akbar) ou le tahlil ( la ilaha illa l_Lah) en ayant le coeur insouciant mais il s’agit du dhikr véridique avec le coeur qui est présent, avec une véritable sincérité. Le chaytan suggère dans les poitrines, as_soudour ici, ce sont les coeurs. Le chaytan suggère dans les coeurs.

" Mina l_jinnati wa n_nass " :
al_jinna ici, il s’agit des jins, concernant le tafsir de cette ayah, les spécialistes ont deux avis, qui sont les suivants :
_ le premier dit que le chaytan suggère dans les coeurs des gens, qui soient humains ou jins. Le chaytan fait de mauvaises suggestions aussi bien aux humains qu'aux jins.
_ Le second dit que le sens de cette ayah est : je recherche la protection contre le mal des jins et contre le mal des humains. Car il y a parmi les humains des chaytans, tout comme il y a parmi les jins des chaytans, nous recherchons la protection de Allah contre eux, nous recherchons la protection de Allah contre le mal des jins et contre le mal des humains.

Voilà l'explication de cette sourat.

Rappelons un point très important :
Le qadi ^Iyyad qui est malikkiy, que Allah lui fasse miséricorde, il est décédé il y a environ 900 années, c'est un des imams d'ahlou s_sounnah.
Il a dit et sache que la communauté est unanime au sujet de la préservation du prophète contre le chaytan, aussi bien dans son corps, que dans ses idées, que dans sa langue. Il convient de mettre en garde, d'attirer l'attention contre ceux qui attribut dans certains livres, prétendant expliquer des ayahs dans les quelles ils ont prétendu, ils disent que le chaytan aurait parlé sur la langue du prophète.

vendredi 5 octobre 2007

Al ^Aqida Ibnou ^Asakir



Al ^Aqidah Ibnou ^Asakir



Au Nom de Dieu Le Miséricordieux, Le très Miséricordieux



Introduction

Le Tawhid est la plus honorable des sciences, les preuves entre autres sont les suivantes :



1. Sourat Mouhammad ayah 19 Allah ta^ala dit ce qui signifie "Sache qu'il n'est de Dieu que Allah et demande pardon pour ton péché ". La première partie de cette ayah fait référence à la croyance et la seconde partie de la ayah (qui signifie et demande pardon pour ton péché) fait référence aux lois, l’importance de la croyance a donc était citée avant l’importance des lois donc du fiqh.



2. Hadith : Il a était demandé au prophète " quel est la meilleure des oeuvres ? " il a répondu ce qui signifie " la croyance en Allah et en son messager ".



3. Abou Hannifa a dit concernant les preuves selon la raison dans la croyance, dans le sens "c'est comme des armes que nous possédions mais que nous n'avions pas eu besoin de sortir car il n'y avait pas d’ennemies." Ces preuves étaient bien sur connues du salaf vertueux, bien que se soit le khalaf (les successeurs) qui les ait mis en avant.



Mouhammad Ibnou Hibba Al Mecki a offert un ouvrage de poésie concernant la croyance à Salah-dine Ayyoubi. Salah-dine Ayyoubi était un acha^ariy, il a libéré Jérusalem et a gouverné dans les pays de ach_cham. On dénombré plus de cinquante mouhadiths dans sa famille. Il a ordonné que l'on transmette ce livre aux enfants dans les écoles, et a versé un salaire à des gens afin qu'ils le récitent à voix haute sur les minarets. Ce livre comportait la croyance des acha^ariy, on pouvait y trouver des paroles de l’imam As-souyoutiyy.



Abou hassan el acha^ariy :



Il est né à Basra en 260, d'autres ont dit en 270, il est mort à Bagdad en 324 d'autres ont dit en 330 et d'autres ont dit en 333.

Un jour, il monta sur une chaire et dit à voix haute dans le sens " celui qui me connait, me connait, pour ceux qui ne me connaissent pas je suis un tel fils de un tel, j'avais dit des paroles des mouhtazilas, je me suis repentis, ma croyance est désormais de les combattre. "

Il s'efforça de les combattre car ces égarés prenaient du terrain.

Il vit le prophète dans le rêve, qui lui dit ce qui signifie "désormais, défend ma croyance".



Le prophète a dit ce qui signifie, dans le sens, " il se peut qu'il y ait des gens qui n'ont pas entendu la parole directement de moi, mais qui pourtant, l'ont comprises mieux que certaines personnes qui l'ont entendu directement."



Fakhrou d-Din Ibnou ^Asakir est mort martyr.


Ces dernières paroles furent ce qui signifie « j’ais accepté et reconnu Allah pour Seigneur, l’Islam pour religion et Mouhammad pour prophète. », puis il dit « ^alaykoumou salam », les gens qui l’entouraient comprirent que les anges étaient là et qu’il leur rendait le salam r-Rahimouhou l_Lah.







Le chaykh Fakhrou d-Din fils de ^Asakir, que Dieu soit clément envers lui, a dit



Sache (que Dieu nous guide), qu'il est obligatoire pour chaque moukallaf de savoir que Dieu, Le Suprême, est Unique dans Sa Domination.


Il a créé tout l'univers, le monde céleste et le monde terrestre, le Trône (al-^Arsh) et le Koursiyy, les cieux et la terre, ce qui s'y trouve et ce qui est entre eux.


Toutes les créatures sont dominées par Sa puissance, même la plus petite particule ne bouge que par Sa Volonté. Nul ne régit l'univers avec Lui.


Il n'a point d'associé dans sa domination.


Il est Le Vivant, Il est Al-Qayyoum; Il n'est touché ni par la somnolence ni par le sommeil.


Il connait les choses cachées et les choses apparentes. Rien ne Lui est caché ni dans les cieux ni dans la terre. Il connait ce qui est sur la terre et dans la mer. Pas une feuille ne tombe sans qu'Il ne le sache. Il n'est pas une graine dans les ténèbres de la terre ni une plante verte ou desséchée sans que cela ne soit inscrit dans la Table Préservée. Dieu englobe toute chose par Sa Science. Il a parfaitement dénombré Ses créatures.


Il fait ce qu'Il veut.

La volonté de Allah est Eternelle mais le résultat ou l'effet est créé.

La volonté de Allah est Eternelle mais ce qui est voulu entre en existence.

L'acte de Allah est voulu mais ce qui en résulte entre en existence.


Le changement est propre aux créatures, c'est la manifestation la plus claire de leur création.

Le changement est le plus grand signe de l'entrée en existence.

Sourat Qaf, 29:
" Ma youbaddalou l-qawlou ladday " ce qui signifie "ce que Je décrète ne change pas."


Hadith Qoudsiy :
Rapporté par Mouslim

Le messager de Dieu a dit
" Qala Lahou ta^ala "Ya Mouhammad inni 'idha qadaytou 'amran fa 'innahou la yourrad."

Ce qui signifie "Allah dit " oh Mouhammad, si j'ais destiné une chose, alors, elle est certes irrévocable ".

Ce dont Allah a voulu l'existence, il lui advient l'existence au moment où Il en a voulu l'existence. Et ce dont Il ne veut pas l'existence, n’existera jamais.

Hadith rapporté par Abou Dawoud :

Ce qui signifie " Ce que Dieu veut est, et ce qu'Il ne veut pas n'est pas."

C'est par la Science de Dieu, Sa volonté et Sa prédestination que tout se produit.

Cependant le bien existe par Son agrément et Son ordre et le mal n'existe pas par Son agrément et Son ordre.


Il est Le Puissant Qui réalise Sa Volonté.

A Lui le Pouvoir, Il n'a nul besoin d'autrui.

Il est le Tout-puissant, L'Eternel.

A Lui l'Autorité et la Création.

Il a les Attributs parfaits.

Rien ne s'oppose à Son Décret, nul ne s'oppose à Son Don.

Il fait ce qu'Il veut et Il légifère.

De Ses créatures Il n'attend aucun bien et ne craint aucun mal.

Il n'a pas d'obligation et n'est assujetti à aucune loi.

Tout bienfait est par Sa Grâce, et tout châtiment n'est que justice.

On ne questionne pas Dieu sur ce qu'Il fait mais Ses serviteurs le seront.

Il existait avant la création, sans début ni fin, sans haut ni bas, sans droite ni gauche, sans avant ni arrière. Il n'est ni composé ni un composant.

On ne dit pas: quand a-t-Il existé ? Ni ou ni comment était-Il ?

Il existait et nulle place n'existait. Il a créé les mondes et établit le temps dont Il ne dépend pas. Il n'est pas dans une place.

Il créé sans intermédiaire. Rien ne l'occupe au détriment d'une autre chose. Rien ne le retient de quoi que ce soit.

L'imagination ne peut se Le représenter et la raison ne peut Le circonscrire. Il dépasse l'entendement.

Rien ne lui ressemble et Il est L'Entendant, Le Voyant.



lundi 1 octobre 2007

Le droit le plus éminent que Allah a sur Ses esclaves

Sache que le droit le plus éminent que Allah a sur Ses esclaves c'est la croyance en Son unicité, ta^ala, et de ne rien Lui associer. En effet, l’association à Allah est le plus grand péché que puisse commettre l'esclave. C'est le péché que Allah ne pardonne pas et Il pardonne

ce qui est en-deçà à qui Il veut. Allah ta^ala dit :

[sourat Al-Hachr / 18]

« ‘inna l-Laha la yaghfirou ‘an youchraka bihi wa yaghfirou ma douna dhalika liman yacha’ «

ce qui signifie : "Certes, Allah ne pardonne pas qu'on Lui associe quelque chose et Il pardonne ce qui est en-deçà à qui Il veut".

De même, toutes les sortes de mécréance, Allah ne les pardonne pas. La preuve en est Sa parole ta^ala :

« ‘inna l-ladhina kafarou wa saddou ^an sabili l-Lahi thoumma matou wa houm kouffaroun falan yaghfira l-Lahou lahoum »

ce qui signifie : "Certes, ceux qui ont mécru et ont empêché les gens d'entrer en Islam, puis sont morts mécréants, ceux-là Allah ne leur pardonne pas".


Le Messager de Allah a dit :

« man chahida ‘an la ‘ilaha ‘il-la l-Lahou wahdahou la charika lah ; wa ‘anna Mouhammadan ^abdouhou wa raçoulouh ; wa ‘anna ^Iça ^abdou l-Lahi wa raçoulouh, wa kalimatouhou ‘alqaha ‘ila Maryama wa rouhoun minh ; wa l-jannata haqqoun wa n-nara haqq ; ‘adkhalahou l-Lahou l-jannata ^ala ma kana mina l-^amal »
[rapporté par Al-Boukhariyy et Mouslim]

ce qui signifie : "Celui qui témoigne qu'il n'est de dieu que Allah, unique sans associé et que Mouhammad est Son esclave et Son messager, que ^Iça est l'esclave de Allah et Son messager, qu'il est la bonne nouvelle annoncée à Maryam et que son âme est une âme honorée par Allah, que le paradis est une vérité et que l'enfer est une vérité, celui-là, Allah le fera entrer au paradis selon les actes qu'il aura accomplis".


Dans un autre hadith :

« fa’inna l-Laha harrama ^ala n-nari man qala la ‘ilaha ‘il-la l-Lah yabtaghi bidhalika wajha l-Lah « [rapporté par Al-Boukhariyy]


ce qui signifie : "Certes, Allah ne châtiera pas éternellement celui qui a témoigné qu'il n'est de dieu que Allah, en recherchant par cette parole l'agrément de Allah".

Il est un devoir de joindre la croyance en le message de Mouhammad à la croyance qu'il n'est de dieu que Allah, et ceci est le minimum pour être sauvé du séjour éternel en enfer.

ISLAM Mon Amour

jeudi 27 septembre 2007

Chaykh Jamil Halim




Dars 1

Dars 2

Dars 3

Dars 4

Dars 5

Dars 6

Dars 7

Dars 8

Dars 9

Dars 10

Dars 11

Dars 12

Dars 13

Dars 14

Dars 15

Dars 16

Dars 17

Dars 18

Dars 19

Dars 20

Dars 21

Dars 22

Dars 23

Dars 24

Dars 25

Dars 26

Dars 27

Dars 28

Dars 29

Dars 30

Dars 31

Dars 32

Dars 33

Dars 34

Dars 35

Dars 36

Dars 37

Dars 38

Dars 39

Dars 40

Laylatou l_Qadr


La nuit de Al Qadr



Bismi l-Lahi-r-Rahmani r-Rahim


1. 'inna 'anzalnahou fi laylati l-qadr

2. wa ma 'adraka ma laylatou l-qadr

3. laylatou l-qadri khayroun min 'alfi chahr

4. tanazzalou l-mala'ikatou wa r-rouhou fiha bi 'idhni Rabbihim min~koulli 'amr

5. salamoun hiya hatta matla^i l-fajr












Allah ta^ala dit :

[sourat Al-Qadr]ce qui signifie :

« Nous l'avons descendu dans la nuit de Al-Qadr
et quelle nuit que la nuit de Al-Qadr
la nuit de Al-Qadr est meilleure que mille mois
les anges y descendent, avec Jibril par la volonté de leur Seigneur, avec la destinée pour toute chose
elle est une paix, elle dure jusqu'à la levée de l'aube ».



Cette sourat éminente montre que la nuit de Al-Qadr a une importance particulière. C'était au cours de cette nuit que Allah tabaraka wa ta^ala a fait descendre le Qour'an, c'est-à-dire qu'Il a ordonné à Jibril qui a pris le Qour'an de adh-dhikr c'est-à-dire de la table préservée (Al-Lawhou l-Mahfoudh) et Jibril est descendu avec jusqu'à un endroit du ciel du bas-monde, appelé Baytou l-^Izzah en une seule fois.




Ainsi, d'après Wathilah Ibnou l-'Asqa^, le Prophète a dit :

ce qui signifie :

« At-Tawrah a été descendue après que six nuits de Ramadan se sont écoulées, Al-'Injil a été descendu après que treize nuits de Ramadan se sont écoulées et Al-Qour'an a été descendu après que vingt-quatre nuits de Ramadan se sont écoulées ».



Ainsi, à partir de la signification de la 'ayah « Nous l'avons révélé dans la nuit de Al-Qadr », et de ce hadith, on a su que le Qour'an fut descendu la nuit du vingt-quatrième jour de Ramadan, cette nuit était la nuit de Al-Qadr. Ce n'est pas une chose certaine qu'elle soit la nuit du vingt-septième jour ou la nuit du vingt-neuvième jour, mais la plupart du temps, c'est le cas.




Le Messager de Allah a dit :

ce qui signifie : « Appliquez-vous à la trouver dans les dix dernières nuits », c'est-à-dire que la plupart du temps, elle a lieu dans les dix dernières nuits. Cela ne veut pas dire qu'elle ne peut avoir lieu que parmi ces nuits-là. En effet, elle peut coïncider avec la première nuit, la deuxième ou toute autre. La sagesse dans le fait qu'elle ne soit pas connue avec certitude, c'est que les esclaves de Allah œuvrent dans l'accomplissement des actes d'adoration durant toutes les nuits de Ramadan dans l'espoir de la voir.



Ensuite, à partir de Baytou l-^Izzah, Jibril a commencé à descendre avec la révélation vers le Prophète en passages séparés, selon les causes et les événements. La première partie du Qour'an qui a été descendue l'a été le lendemain de cette nuit. Il a été descendu cinq 'ayah de sourat Al-^Alaq. La révélation du Qour'an n'a pas eu lieu conformément à l'ordre qui existe maintenant. Seulement, après que le Qour'an fut totalement descendu au Prophète, c'est-à-dire après environ vingt-trois ans de révélation, le Prophète a enseigné à ses compagnons que la récitation du Qour'an se ferait selon cet ordre. Cet ordre ne résulte donc pas d'un effort de réflexion de leur part.



Dans la suite de la sourat, Allah a glorifié la nuit de Al-Qadr.

Il dit ainsi :

ce qui signifie : « Et quelle nuit que la nuit de Al-Qadr », c'est-à-dire que cette nuit a une importance éminente. Il montre qu'elle est meilleure que mille mois.
Il dit ainsi :

ce qui signifie : « La nuit de Al-Qadr est meilleure que mille mois », c'est-à-dire que les bonnes œuvres durant cette nuit ont une valeur selon le jugement de Allah ta^ala supérieure à celle des œuvres faites en mille mois.


Celui qui a eu l'occasion de voir l'un des signes de la nuit de Al-Qadr à l'état d'éveil, on dit qu'il a vu cette nuit.
Parmi ses signes il y a :

- la vision d'une lumière que Allah ta^ala crée et qui est différente de la lumière du soleil, de la lune ou de l'électricité
- il y a la vision des arbres en prosternation.
- Le lever du soleil est doux le lendemain matin.
- Il arrive d'entendre la voix des anges.
- de leur serrer la main ou de les voir sous leur véritable apparence, avec deux, trois, quatre ailes ou davantage.

Ainsi, Jibril ^alayhi s-salam a six cents ailes.

La voir dans le sommeil indique un bien pour celui qui la voit mais ce bien est inférieur au fait de la voir à l'état d'éveil.

Celui qui ne l'a pas vue, ni dans le sommeil ni en éveil, mais qui s'est appliqué à faire des actes d'adoration et des actes d'obéissance de nuit (qiyam), cela ayant coïncidé avec cette nuit, il obtiendra grâce à l'éminence de sa bénédiction le mérite de la récompense de l'adoration durant cette nuit.



Le Messager de Allah a dit :

[rapporté part Al-Boukhariyy] ce qui signifie : « Celui qui fait de nuit des actes d'adoration la nuit de Al-Qadr, par foi et en recherchant les récompenses de Allah, il lui sera pardonné ce qu'il a précédemment fait comme péchés ».



Faire des actes d'adoration de nuit (qiyam) durant la nuit de Al-Qadr consiste à y accomplir des prières, que le nombre de rak^ah soit faible ou élevé, toutefois, prolonger la prière par la récitation du Qour'an est meilleur que faire beaucoup de prosternations avec une récitation écourtée.

D'autre part, celui à qui Allah permet de faire des invocations à l'instant où il la voit, ceci est un signe que son invocation est exaucée. Combien de personnes ont eu la joie de voir leurs demandes à Allah exaucées durant cette nuit.



Allah ta^ala dit :

ce qui signifie : « Les anges y descendent, avec Jibril par la volonté de leur Seigneur, avec la destinée pour toute chose ».




On rapporte que le Messager de Allah a dit :

ce qui signifie : « Quand vient la nuit de Al-Qadr, Jibril descend avec un groupe d'anges pour saluer chaque esclave musulman faisant la prière ou du dhikr pour Allah ^azza wa jall et pour invoquer Allah en sa faveur et ce, depuis le coucher du soleil et jusqu'à la levée de l'aube ».


Les anges descendent ainsi avec tout ce que Allah prédestine aux gens pour cette année-là, que ce soit leurs subsistances ou leurs termes jusqu'à l'année suivante. Il n'en est pas comme il s'est répandu chez de nombreuses personnes que la nuit de la mi-Cha^ban serait la nuit durant laquelle sont partagées les subsistances et seront connus et précisés qui va mourir et qui va naître ainsi que d'autres détails de ce qui est des événements arrivant aux humains durant cette période. C'est certes la nuit de Al-Qadr dont il s'agit comme l'a dit l'Exégète du Qour'an (Tarjoumanou l-Qour'an) Ibnou ^Abbas, que Allah l'agrée, puisqu'il a dit à propos de Sa parole ta^ala :

[sourat Ad-Doukhan]qui ce qui signifie : « Nous l'avons révélé dans une nuit bénie. Nous vous avertissons. Dans cette nuit, ce qui est destiné et qui n'est que sagesse de la part de Allah pour l'année à venir sera retiré du reste des destinées et sera porté à la connaissance des anges » : « Il s'agit de la nuit de Al-Qadr ».


C'est durant cette nuit que le Qour'an a été descendu et c'est durant cette nuit que toute destinée sera connue par les anges, à savoir toute chose destinée. C'est-à-dire que durant cette nuit, les choses qui vont arriver dans ce monde seront partagées, que ce soit mort, santé, maladie, richesse, pauvreté ou autre que cela, parmi les diverses choses qui adviennent aux humains, depuis cette nuit jusqu'à la même nuit de l'année suivante.


Allah ta^ala dit :

ce qui signifie : « Elle est une paix qui dure jusqu'à la levée de l'aube ». Ainsi, la nuit de Al-Qadr est une paix et un bonheur pour les waliyy de Allah (les saints) et les gens de Son obéissance, les croyants.

Le chaytan ne peut pas faire de mal ni de nuisance durant cette nuit. Cette paix dure jusqu'à la levée de l'aube. D'après ^A'ichah, que Allah l'agrée, elle a dit : « J'ai dit : Ô Messager de Allah, si je vois la nuit de Al-Qadr, qu'est-ce que je dis ?

Il a dit :
ce qui signifie : « Dis : Mon Dieu, Tu es Celui Qui pardonne, Tu agrée le pardon alors pardonne-moi.»



L'invocation que le Prophète disait le plus souvent, durant Ramadan comme en-dehors était la suivante :


qui signifie : « Notre Seigneur, accorde nous du bien dans le bas-monde et du bien dans l'au-delà et préserve-nous du châtiment de l'enfer.»

lundi 24 septembre 2007

Les sept compagnons de la caverne


Les sept compagnons de la caverne



La louange est à Allah le seigneur des mondes, que Allah élève davantage le rang de notre maître Mouhammad et qu'Il préserve sa communauté de ce qu'il craint pour elle.


Le récit des compagnons de la caverne a était mentionné dans le Qour'an honoré. Ce récit comporte des leçons de morale, des signes et des arguments qui indiquent l'éminence de la toute puissance de Allah, gloire à Lui, qui a la perfection absolue, exempte de tous défauts et qui indique la sagesse pour tout ce qui concerne Ses créatures.


Voici le détail de ce récit tout comme cela a était rapporté :


Un roi du nom de douqyanous avait ordonné aux gens de sa ville (ouksous, l'actuel Turquie ) il dit d'adorer des statues. Un jour, un des compagnons de notre maître ^Iça, le messie, à savoir un des apôtres. Ce compagnon qui était bien sûr musulman, appelait à l'Islam. Il visita cette ville et travailla dans un bain public où les gens venaient se laver. Du fait que le propriétaire vit une grande bénédiction en lui, il lui confia toutes les affaires de ce bain public. Cet apôtre fit la connaissance de jeunes gens de cette ville et leur enseigna le tawhid, il leur enseigna qu'il n'est de Dieu que Allah, puisque notre maître ^Iça tout comme notre maître Mouhammad, tout comme tous les prophètes étaient sur la croyance qu'il n'est de Dieu que Allah et que Allah n'a pas de ressemblance avec Ses créatures. Il enseigna donc à ces jeunes gens dont il avait fait connaissance, le tawhid, l'exemption de Allah ta^ala du fils, de la forme et de l'endroit.

Les ayant appelé à l'Islam, ils étaient entré en Islam, ils crurent en Allah et appliquèrent ce qu'il leur avait appris comme préceptes et comme lois de l'Islam. La nouvelle que ces jeunes gens musulmans s'étaient attachés à l'Islam et à l'adoration de Allah, Lui seul, se propagea dans la ville. Cette nouvelle parvint jusqu'au roi douqyanous, ce roi mécréant qui appelait à l'adoration des statues. Les gens lui dirent " ils ont quitté ta religion et ils ont manqué de respect envers les statues que tu adores ". Ce roi, douqyanous, les fit conduire devant son assemblée et il leur ordonna d'abandonner l'Islam, il les menaça d'exécution s'ils n'obéissaient pas. Puis, ce roi, douqyanous, a prétendu que ces jeunes gens étaient très jeunes, qu'ils n'avaient pas suffisamment de maturité, il leur dit qu'il n'allait pas les exécuter immédiatement, mais qu'il leur laissait un temps de réflexion avant l'exécution de sa menace.


Puis il les renvoya chez eux, ensuite ce roi douqyanous voyagea pendant cette période. Les jeunes gens profitèrent de cette occasion et se concertèrent pour partir, sauver leurs personnes et leur religion. L'un d'entre eux leur dit, " je connais une caverne dans cette montagne, mon père y faisait paître le bétail, allons y afin de nous cacher jusqu'à ce que Allah nous accorde une issue. Ils se mirent d'accord là dessus.

Ils sortirent donc, jouant avec une balle la lançant devant eux afin que les gens ne pressentent pas leur départ. Ils étaient au nombre de sept, leurs noms étaient : maksalamis, 'amlikha, maratounith, yanyounith, sazamounith, dawanawanith et kachfith.

Un chien les suivit et se mit à aboyer derrière eux, ils le chassèrent mais il revenait, ils le chassèrent plusieurs fois et lui lançérent même des pierres de crainte que les mécréants ne découvrent leur endroit en entendant ses aboiements alors le chien leva ses pattes vers le ciel comme celui qui invoque et Allah qui exempt de toute imperfection, le fit prononcer les mots suivants : " ô vous gens pourquoi me chassez vous ? Pourquoi me lancez vous des pierres ? Pourquoi me frappez vous ? Ne craignez rien de moi, par Allah je ne suis pas mécréant en Allah. Le nom de ce chien était toutmis.


C'est alors que ces jeunes gens eurent la certitude que Allah qui exempt de toute imperfection, allait les prévenir du mal par Sa grâce. Ils se consacrèrent alors à faire des invocations et à rechercher la protection de Allah soubhanah en disant :
" Seigneur, accorde nous de Ta part une miséricorde et guide nous vers ce qui est le mieux ". Ils poursuivirent leur route jusqu'à parvenir à la caverne. Là, ils trouvèrent des fruits qu'ils mangèrent et de l'eau qu'ils buvèrent puis ils s'allongèrent un peu pour délasser leurs jambes. Quelques instants s'étaient à peine écoulés, qu'ils sentirent la somnolence peser sur leurs yeux et leurs têtes devenir lourdes. Ils s'endormirent à même le sol, d'un profond sommeil sans même clore les yeux. Allah a fait qu'ils s'étaient endormis avec les yeux ouverts. Les nuits et les jours se succédèrent et une année après une autre, les jeunes gens étaient endormis avec les yeux ouverts. Le sommeil enveloppait leurs oreilles c'est à dire qu'ils n'entendaient rien. En effet, si une personne s'endort et entend quelque chose, elle se réveille, mais eux, le bruit du vent ne les réveillait pas, ni même le bruit de l'orage. Le soleil se levait mais sa chaleur ne les atteignait pas, par honneur pour eux.


Lorsque le soleil se levait, il passait à droite de leur caverne et lorsqu'il se couchait, il passait à gauche de cette dernière. Ainsi, ni au début du jour, ni à la fin du jour le soleil ne les frappait. Seul, peu de ces rayons ne les atteignait de sorte que leur teint ne changea pas et que leurs habits ne s'abîmèrent pas. Si quelqu’un les avait vu ils les auraient cru éveiller alors qu'en réalité, ils étaient endormis. En effet leurs yeux étaient grand ouvert afin qu'ils ne s'abîment pas en restant trop longtemps fermés. Le fait que leurs yeux soient exposés au vent étaient préférable pour leur conservation. Ils étaient ainsi, et se retourner tantôt à gauche tantôt à droite deux fois par an, afin que la terre ne consomme pas leurs chairs. On dit qu'un des anges honorés était chargé de les tourner. Si quelqu’un les avait vu, il se serait enfui, plein de terreur tant ils inspiraient le respect et tant ils suscitaient la crainte. En effet, le lieu où ils se trouvaient inspiré la peur. De plus, les gens étaient empêchés comme par un voile de les découvrir. Personne ne pouvait s'approcher d'eux.


Lorsque 309 ans s'écoulèrent depuis leur assoupissement dans cette caverne, Allah ta^ala les ressuscita de leur sommeil. Ne pouvant supporter la faim, ils s'interrogèrent entre eux : "combien de temps sommes nous rester ?", certains d'entre eux dirent " nous sommes restés un jour " ou " une partie d'une journée " et un d'entre eux dit "nous nous sommes endormis le matin et voilà le soleil qui se rapproche du couché ". Ils ne savaient pas combien de temps ils étaient restés dans la caverne. Un quatrième dit " seul Dieu sait combien de temps nous sommes restés, envoyons seulement l'un d'entre nous, nous lui donnerons de notre argent afin qu'il nous apporte de la nourriture, mais qu'il soit méfiant et qu'il fasse preuve d'intelligence pour que personne ne le reconnaisse si non, ils risquent de le rattraper et s'ils arrivent jusqu'à nous, ils en parleront au roi douqyanous et à sa cour qui saurons ainsi où nous nous trouvons et qui risqueront de nous torturer avec différentes sortes de tortures ou essayer encore de nous faire sortir de notre religion.


Or Douquianous, ce roi mécréant, qui était le roi de cette ville était mort depuis des centaines d'années. Et la souveraineté de cette ville était revenue à un roi musulman vertueux. Durant son époque, les gens de sa ville avaient divergé au sujet du rassemblement et de la résurrection des corps à partir des tombes. Certaines personnes, que Dieu nous en préserve, en avaient douté et avaient jugé cela peu probable. Ils avaient dit "ce ne seront que les âmes qui seront rassemblées, quant aux corps ils seront assimilés par la terre et ne seront pas ressuscités." D'autres ont dit "non, les âmes et les corps seront ressuscités en même ensemble". Et c'est ce qui est vrai. Le roi était attristé à ce sujet et une dissension avait risqué de se produire. Il supplia Allah, le Seigneur des mondes, de lui faciliter l'argumentation et l'apport de preuves afin de manifester la vérité, à savoir que les âmes et les corps seront ressuscités.


Pendant ce temps, un des compagnons de la caverne qui s'appelait 'Amlikha était entré dans la ville de Ouksous pour apporter de la nourriture car ses compagnons l'avaient envoyé à cette fin. Il était craintif et méfiant. Il fut surpris par le changement de la ville et par la forme des habitations. Voici que cette région qui était verte de pâturage pour le bétail, était bâtie de palais élevés. Alors que par là il n'y avait que des ruines démantelées, qui étaient palais autrefois. Voici, des visages qu’il ne reconnaissait pas et des visages auxquels il n'était pas habitué. Tant ce qu'il vit était nouveau, son regard s'était empli d'incertitudes. Il se retournait et regardait tantôt par ci, tantôt par là. La perplexité se manifestait dans sa démarche. Quelqu'un finit par se retourner vers lui en lui adressant la parole. Il lui dit " est_ tu étranger à cette ville ? Que recherche tu ? ". Il lui répondit " je ne suis pas étranger, simplement, je recherche de la nourriture mais je ne retrouve pas l'endroit où on en vendait, l'endroit auquel j'était habitué", car tout avait changé. Cet homme le pris par la main et l'amena chez un marchand d'alimentation.

Il sortit ses pièces d'argent, qu'il donna au commerçant. Mais celui-ci fût surpris par ces pièces, car celles-ci étaient à l'effigie du roi douqianous, qui était mort depuis 300 ans ou plus. Il pensa que c'était un homme qui avait trouvé un trésor et qui avait en sa possession beaucoup d'argent et de pièces. Les gens se rassemblèrent autour de lui et l'amenèrent au roi vertueux. Les nouvelles précédèrent l'arrivée de 'Amlikha jusqu'au roi vertueux qui attendait impatiemment de voire cette personne dont il avait entendu parler par ses ancêtres.


'Amlikha arriva, le roi l'interrogea et 'amlikha lui raconta ce qui lui était arrivé à lui et à ses compagnons. Le roi s'en réjouit et dit à son peuple " voici que Dieu vous a envoyé un signe pour vous montrer ce sur quoi vous avez divergé". En effet, ils avaient divergé sur la réalité de la résurrection, Allah a ressuscité ces jeunes gens qui s'étaient endormis depuis 309 ans. Et c'était là une preuve que la résurrection est une réalité. Le roi se mit en route avec les gens de sa ville en compagnie d' 'Amlikha. Lorsqu'ils s'approchèrent de la caverne, 'Amlikha leur dit "moi, j'entre le premier afin qu'ils ne prennent pas peur, en voyant tout ce monde". Il entra et leur appris ce qui lui était arrivé en les tranquillisant puisque le roi douqianous était mort et le roi actuel était un musulman vertueux. Ils s'en réjouirent. Ils sortirent voire le roi afin de le saluer. Ce dernier les salua et ils retournèrent dans la caverne.


Lorsque ceux qui avaient douté de la résurrection des corps, les virent, ils abandonnèrent leur mauvaise croyance et adoptèrent la bonne croyance, c'est à dire que le rassemblement aura lieu avec certes les âmes mais aussi les corps. C'est alors, que Allah ta^ala voila aux gens les traces de cette caverne. Et les gens n'ont plus connu la caverne, ils dirent alors "construisez autour d'eux un édifice pour que celui_ci soit en leur nom et une indication de leur emplacement", et les croyants dirent " construisez plutôt une mosquée pour rechercher la baraka auprès d'eux " car la recherche de barakah est quelque chose de permis.

Et voilà le récit des compagnons de la caverne dont Allah a fait qu'il soit un rappel, une leçon de morale et d'exhortation, une preuve de Son éminence et de Sa toute puissance et que rien ne Le rend incapable.

dimanche 23 septembre 2007

La naissance de ^Iça


Notre Dame Maryam et la naissance de ^Iça



La mère de Maryam n'enfantait pas. Un jour, elle vit un oiseau nourrissant sa progéniture, elle demanda alors à Allah ta^ala de lui donner un enfant et fit le vœu de le consacrer au service de la Mosquée de Jérusalem car elle pensait que ce serait un garçon. Pourtant, il lui vint une fille et elle l'appela Maryam. Ce fut le prophète Zakariyya, le mari de la tante de ^Iça qui la prit en charge, et il lui enseignait la religion islamique. Elle grandit vertueuse, pure et devint une sainte. Un jour, Maryam se rendit à un endroit pour y faire quelque chose et Allah lui envoya Jibril sous l'aspect d'un jeune homme au visage blanc.


Elle lui dit :

[sourat Maryam / 18] ce qui signifie : « Je demande la protection de Allah contre toi si tu es pieux », c'est-à-dire si tu es pieux, ne me fais aucun mal.


C'est alors qu'il lui dit :

[sourat Maryam / 19] ce qui signifie : « Je ne suis que l'envoyé de ton Seigneur afin que je t’apporte garçon pur », c'est-à-dire que Allah l'a envoyé à elle afin qu'il lui apporte un enfant vertueux purifié des péchés.


Maryam dit alors : « Comment aurai-je un garçon alors qu'aucun époux ne m'a approchée et que je ne suis pas une débauchée ni une fornicatrice? »


Jibril lui dit : « C'est ainsi que ton Seigneur l'a décrété ; pour Lui, créer un enfant sans père est très facile. C'est pour en faire un signe pour les gens et une preuve de la puissance de Allah soubhanahou wa ta^ala et pour faire de lui une miséricorde et un bienfait pour celui qui le suivra et croira en lui. Sa création est une chose que Allah a voulue et a prédestinée ; elle n'est ni contestable ni modifiable ».


Jibril souffla dans l'encolure de la tunique de Maryam et l'âme entra par sa bouche. Elle fut donc enceinte de ^Iça ^alayhi s-salam et s'éloigna de peur que les gens ne jettent l'opprobre sur elle à cause de sa grossesse sans époux.


Puis les douleurs de l'accouchement la forcèrent à rester au pied d'un palmier sec ; elle espéra mourir par honte vis à vis des gens. Puis Jibril l'appela pour la rassurer et l'informer que Allah a créé un peu en contrebas d'elle une petite rivière. Il lui demanda de secouer le tronc du palmier afin qu'il en tombe pour elle des dattes fraîches, d'en manger et de boire ce dont Allah l'avait pourvue ainsi que de se réjouir et de dire à quiconque la verrait et la questionnerait quant à sa grossesse : « J'ai fait le vœu envers le Très-Miséricordieux de ne parler à aucun humain ».


Quand Maryam ^aliha s-salam eut mis au monde son fils ^Iça ^alayhi s-salam , elle le mena à son peuple et lorsqu'ils lui parlèrent de l'enfant, elle fit un signe en sa direction, signifiant ainsi : Adressez-vous à lui. Allah a donc fait parler ^Iça ^alayhi s-salam alors qu'il avait quarante jours.


Il dit :

[sourat Maryam / 30 à 33] ce qui signifie : « Je suis l'esclave de Allah, Il m'a révélé le Livre, Il a fait de moi un prophète, Il m'a béni où que je sois, Il m'a prescrit la prière et la zakat tant que je serai vivant et la bienfaisance envers ma mère et Il n'a pas fait de moi un oppresseur ni un malheureux dans l'au-delà. Que la paix soit sur moi le jour de ma naissance, le jour de ma mort et le jour où je serai ressuscité vivant ».



Allah l'a fait prononcer ces paroles comptées dont la sagesse était de soulager le malheur qui avait atteint Maryam, ainsi que Zakariyya et sa famille car Maryam était sous sa protection. Lorsqu'elle était enceinte, ils l'avaient accusée et avaient en de mauvaises pensées à l'égard de Zakariyya aussi.



Il y a encore d'autres sagesses, notamment que ce fut un signe annonciateur de l'avenir de ^Iça, car Allah sait de toute éternité que ^Iça, plus tard, lorsqu'il ne serait plus un enfant, recevrait la révélation et appelerait les gens à croire en Allah l'Unique, l'Indivisible Qui n'a pas d'associé et à croire qu'il est l'esclave de Allah et Son messager.


Allah ta^ala a fait parler ^Iça au berceau et c'était un signe annonciateur de ce qu'allait devenir le Messie (Al-Macih) ^alayhi s-salam, qu'il serait quelqu'un qui appelle les gens à adorer Allah ta^ala, tout comme les premiers prophètes qui l'avaient précédé. Ses paroles furent prononcées comme des paroles normales. Mais après ces mots-là, il revint à l'état dans lequel il était et il n'a plus reparlé jusqu'à ce qu'il atteigne l'âge auquel les enfants parlent. Allah ta^ala est puissant sur toute chose et rien ne peut Le rendre incapable.

vendredi 21 septembre 2007

Selmen Al Farissi


SELMEN




Il était du peuple des perses, il a suivi des gens qui suivaient ou prétendaient suivre les lois de ^Iça (petit rappel : ^Iça était musulman comme tous les prophètes et appelait à l’islam).

Il arrivait dans une région et a demandé qui est le meilleur de votre religion ils lui dirent un tel, il l’observa et n’en fut pas satisfait, à sa mort il dit aux gens « cet homme n’était pas juste » ils lui demandèrent pourquoi il leur dit il vous contraignez à payer une aumône et garder tout pour lui sans la reverser aux pauvres. Il lui demandèrent comment savait il cela ? Il leur dire si vous voulez je vous montre l‘endroit ou il cachait ce qu’il prenait de vous ». Ils acceptèrent et trouvèrent plusieurs récipients d’or. Ils jurèrent de ne pas l’enterrer, prirent son corps et l’attachèrent à un poteau puis ils le lapidèrent. Par la suite cet homme fut remplacé, selmen suivit le remplaçant et l’apprécia jusqu’ à ce que sa mort fut proche il lui demanda qui il pourrait suivre, il lui conseilla un tel dans tel région il lui dit « peu d’homme sont de cet religion va voire un tel dans telle région et suit le «.



Ce qu’il fit et lui suivit jusqu'à ce qu’il fut proche de la mort il lui demanda qui il pourrait suivre il lui conseilla un tel il le suivit jusqu’à ce qu’il fut proche de la mort il lui demanda conseil il lui répondit « va dans la région de mecqua un prophète issu du peuple arabe s’apprête à venir, tu le reconnaîtra à certains signes il a le signe du sceau des prophètes sur l’épaule, il ne mange pas de l’aumône mais mange de ce qui est donné en cadeaux…………. »



Il rencontra des gens qui se rendaient dans cette région et leur demanda s’ils pouvaient le ramener en échange de ses vaches et deux brebis, ils acceptèrent mais furent injuste avec lui, arrivé dans une région avant la mecque ils le vendire en tant qu’esclave à un juif. Il travailla chez ce dernier jusqu'à ce que le cousin de son maître vint et l’acheta il le prit avec lui à Médine et il y travailla pour son nouveau maître. Il fut occupé par le travail donné par son maître et n'u pas de nouvel jusqu’au jour ou le cousin de son maître vint et lui dit qu’un homme est venu avec ses compagnons et se prétend prophète.



Selmen descendis et lui dit « que dit tu ? », son maître le frappa et lui demanda de s’occuper de son travail. Il attendit le soir et se rendit à koubba et apporta de la nourriture au prophète il lui dit « j’ais entendu que tu est un vertueux je t’ais apporté une aumône » il vit que le prophète la déposé à ses compagnons afin qu’ils mangent mais lui n’y toucha pas il se dit alors en lui même voilà le premier signe.



Un peu plus tard il apporta au prophète de la nourriture à Médine et lui précisa que ce n’était pas une aumône et le vit manger avec ses compagnons il se dit en lui même voilà le second signe.



Plus tard il se rendis au cimetière de el bakki^, le prophète s’y trouvait avec des compagnons pour enterrer l’un des compagnons. Comme le prophète portait deux tissus selmen voulut allé derrière lui, afin de voire le signe sur son épaule lorsqu’il le fit le prophète le remarqua et compris ce qu’il voulait voire alors il laissa tomber sa cape et selmen vit le signe qui lui fut décrit il pleura, entra en islam et serra le prophète dans ses bras.



Il lui raconta son histoire.



Il n’a pas pu participé aux deux grands événements suivant car il fut occupé par le travail que son maître lui donnait. Il exposa son cas au prophète, à savoir qu’il ratait les grandes occasions du fait du travail donnait par son maître.



Le prophète lui conseilla de faire un contrat (d’affranchissement) avec son maître, ce qu’il fit contre 100 palmiers et une certaine quantité d’or. Le prophète demanda aux compagnons de l’aider il dit ce qui signifie « aider votre frère », chacun d’entre eux apporta ce qu’il put l’un en apporta dix tiges , l’autre tant………..jusqu’à ce que selmen put en rassembler 100. Il partit préparer la terre pour les planter, le prophète lui avait dit de l’appeler lorsque ce sera prêt afin que ce soit lui qui plante chaqu’une des tiges. Ce qu’il fit et pas une ne mourra il y eut donc 100 palmiers par la suite le prophète demanda quelle quantité d’or selmen a t-il mis dans son contrat. Des personne avaient offert au prophète de l’or il fit venir selmen et lui demanda de prendre cet or pour son contrat selmen demanda si cela allez suffire il lui dit de la prendre, selmen la fit pesé et trouva le poids souhaité. Il put le remettre à son maître et fut affranchi, depuis il ne rata aucun événement.



Le prophète a dit ce qui signifie « nous somme 4 premier dans le sens il est le premier musulman de son époque du peuple arabe, souhaib est le premier converti à l’islam des romains, selmen des perses et bilal des ahbaches. »



Selmen eut beaucoup de paroles d’exhortations :

Il a dit entre autre à un compagnon qui était chez lui et qui voulait faire un Qiyame « certes Allah a un droit sur toi, ton âmes a un droit sur toi, ta femme a un droit sur toi et ton invité a un droit sur toi. «

Il lui dit de dormir puis le réveilla pour faire des prières le matin. Par la suite ils racontèrent cela au prophète qui approuva les propos de selmen.



D’après malik ibnou ‘Anas, selmen el farissi n’avait pas de maison, il se mettait à l’ombre et se tourner selon les mouvements de l’ombre. Par la suite un homme lui a proposé de construire une maison. Selmen lui demanda comment il allait la construire, l’homme compris (il savait que c’était un ascète) et lui répondis de sorte à ce que tes pieds touchent le mur lorsque tu te couche et que ta tête touche le plafond quand tu te lève il lui répondit d'accord.



Par la suite il se maria quand il revint chez lui avec son épouse il constata que les gens avait recouvert sa maison d’un rideaux il leur demanda de l’enlever (dans le sens de ne laisser que celui qui couvre la porte et quand il rentra il constata que les gens y ont déposé des biens il demanda « à qui est ce tout cela ? » il lui dire que c’était pour lui et son épouse il leur dit « mon bien aimé m’a conseillé peu de bien tel celui qui part en voyage ».



Il demanda qu’on le laisse il récita le Qour’an à sa femme pour la baraka, ils firent des prières et ils firent ce qu’un homme fait avec sa femme. Par la suite des gens lui demandèrent comment avait il trouvé sa femme il se détourna d’eux il répétèrent la question et leur dit j’ais entendu le prophète comparé d’eux personnes qui parle de cela à deux ânes qui parlent dans la rue.



Selmen a dit :



« Oh jarir fait preuve de modestie par recherche de l’agrément de Allah car celui là Allah l’élève au jour dernier. »



« Il y a trois choses qui m’ont étonné jusqu’à me faire rire :

- celui qui a beaucoup d’espoir alors que la mort est proche

- celui qui rit la bouche grande ouverte sans savoir si Allah l’agrée ou pas

- celui qui est dans l’insouciance mais Allah n’est pas insouciant.



Et il y a trois choses qui m’ont chagriné jusqu’à me faire pleurer :

- le fait de quitter mouhammad et ses compagnons

- le jour du jugement

- le jour ou mes actes me seront exposé sans savoir si ce sera le paradis ou l’enfer, pour moi. »



Proche de sa mort selmen pleura et rappela un hadith le prophète a dit ce qui signifie « Que chacun d’entre vous lorsqu’il est prêt à mourir qui n’est pas plus de bien que le voyageur ».



Selmen a vécu 250 ans ou plus.