lundi 24 septembre 2007

Les sept compagnons de la caverne


Les sept compagnons de la caverne



La louange est à Allah le seigneur des mondes, que Allah élève davantage le rang de notre maître Mouhammad et qu'Il préserve sa communauté de ce qu'il craint pour elle.


Le récit des compagnons de la caverne a était mentionné dans le Qour'an honoré. Ce récit comporte des leçons de morale, des signes et des arguments qui indiquent l'éminence de la toute puissance de Allah, gloire à Lui, qui a la perfection absolue, exempte de tous défauts et qui indique la sagesse pour tout ce qui concerne Ses créatures.


Voici le détail de ce récit tout comme cela a était rapporté :


Un roi du nom de douqyanous avait ordonné aux gens de sa ville (ouksous, l'actuel Turquie ) il dit d'adorer des statues. Un jour, un des compagnons de notre maître ^Iça, le messie, à savoir un des apôtres. Ce compagnon qui était bien sûr musulman, appelait à l'Islam. Il visita cette ville et travailla dans un bain public où les gens venaient se laver. Du fait que le propriétaire vit une grande bénédiction en lui, il lui confia toutes les affaires de ce bain public. Cet apôtre fit la connaissance de jeunes gens de cette ville et leur enseigna le tawhid, il leur enseigna qu'il n'est de Dieu que Allah, puisque notre maître ^Iça tout comme notre maître Mouhammad, tout comme tous les prophètes étaient sur la croyance qu'il n'est de Dieu que Allah et que Allah n'a pas de ressemblance avec Ses créatures. Il enseigna donc à ces jeunes gens dont il avait fait connaissance, le tawhid, l'exemption de Allah ta^ala du fils, de la forme et de l'endroit.

Les ayant appelé à l'Islam, ils étaient entré en Islam, ils crurent en Allah et appliquèrent ce qu'il leur avait appris comme préceptes et comme lois de l'Islam. La nouvelle que ces jeunes gens musulmans s'étaient attachés à l'Islam et à l'adoration de Allah, Lui seul, se propagea dans la ville. Cette nouvelle parvint jusqu'au roi douqyanous, ce roi mécréant qui appelait à l'adoration des statues. Les gens lui dirent " ils ont quitté ta religion et ils ont manqué de respect envers les statues que tu adores ". Ce roi, douqyanous, les fit conduire devant son assemblée et il leur ordonna d'abandonner l'Islam, il les menaça d'exécution s'ils n'obéissaient pas. Puis, ce roi, douqyanous, a prétendu que ces jeunes gens étaient très jeunes, qu'ils n'avaient pas suffisamment de maturité, il leur dit qu'il n'allait pas les exécuter immédiatement, mais qu'il leur laissait un temps de réflexion avant l'exécution de sa menace.


Puis il les renvoya chez eux, ensuite ce roi douqyanous voyagea pendant cette période. Les jeunes gens profitèrent de cette occasion et se concertèrent pour partir, sauver leurs personnes et leur religion. L'un d'entre eux leur dit, " je connais une caverne dans cette montagne, mon père y faisait paître le bétail, allons y afin de nous cacher jusqu'à ce que Allah nous accorde une issue. Ils se mirent d'accord là dessus.

Ils sortirent donc, jouant avec une balle la lançant devant eux afin que les gens ne pressentent pas leur départ. Ils étaient au nombre de sept, leurs noms étaient : maksalamis, 'amlikha, maratounith, yanyounith, sazamounith, dawanawanith et kachfith.

Un chien les suivit et se mit à aboyer derrière eux, ils le chassèrent mais il revenait, ils le chassèrent plusieurs fois et lui lançérent même des pierres de crainte que les mécréants ne découvrent leur endroit en entendant ses aboiements alors le chien leva ses pattes vers le ciel comme celui qui invoque et Allah qui exempt de toute imperfection, le fit prononcer les mots suivants : " ô vous gens pourquoi me chassez vous ? Pourquoi me lancez vous des pierres ? Pourquoi me frappez vous ? Ne craignez rien de moi, par Allah je ne suis pas mécréant en Allah. Le nom de ce chien était toutmis.


C'est alors que ces jeunes gens eurent la certitude que Allah qui exempt de toute imperfection, allait les prévenir du mal par Sa grâce. Ils se consacrèrent alors à faire des invocations et à rechercher la protection de Allah soubhanah en disant :
" Seigneur, accorde nous de Ta part une miséricorde et guide nous vers ce qui est le mieux ". Ils poursuivirent leur route jusqu'à parvenir à la caverne. Là, ils trouvèrent des fruits qu'ils mangèrent et de l'eau qu'ils buvèrent puis ils s'allongèrent un peu pour délasser leurs jambes. Quelques instants s'étaient à peine écoulés, qu'ils sentirent la somnolence peser sur leurs yeux et leurs têtes devenir lourdes. Ils s'endormirent à même le sol, d'un profond sommeil sans même clore les yeux. Allah a fait qu'ils s'étaient endormis avec les yeux ouverts. Les nuits et les jours se succédèrent et une année après une autre, les jeunes gens étaient endormis avec les yeux ouverts. Le sommeil enveloppait leurs oreilles c'est à dire qu'ils n'entendaient rien. En effet, si une personne s'endort et entend quelque chose, elle se réveille, mais eux, le bruit du vent ne les réveillait pas, ni même le bruit de l'orage. Le soleil se levait mais sa chaleur ne les atteignait pas, par honneur pour eux.


Lorsque le soleil se levait, il passait à droite de leur caverne et lorsqu'il se couchait, il passait à gauche de cette dernière. Ainsi, ni au début du jour, ni à la fin du jour le soleil ne les frappait. Seul, peu de ces rayons ne les atteignait de sorte que leur teint ne changea pas et que leurs habits ne s'abîmèrent pas. Si quelqu’un les avait vu ils les auraient cru éveiller alors qu'en réalité, ils étaient endormis. En effet leurs yeux étaient grand ouvert afin qu'ils ne s'abîment pas en restant trop longtemps fermés. Le fait que leurs yeux soient exposés au vent étaient préférable pour leur conservation. Ils étaient ainsi, et se retourner tantôt à gauche tantôt à droite deux fois par an, afin que la terre ne consomme pas leurs chairs. On dit qu'un des anges honorés était chargé de les tourner. Si quelqu’un les avait vu, il se serait enfui, plein de terreur tant ils inspiraient le respect et tant ils suscitaient la crainte. En effet, le lieu où ils se trouvaient inspiré la peur. De plus, les gens étaient empêchés comme par un voile de les découvrir. Personne ne pouvait s'approcher d'eux.


Lorsque 309 ans s'écoulèrent depuis leur assoupissement dans cette caverne, Allah ta^ala les ressuscita de leur sommeil. Ne pouvant supporter la faim, ils s'interrogèrent entre eux : "combien de temps sommes nous rester ?", certains d'entre eux dirent " nous sommes restés un jour " ou " une partie d'une journée " et un d'entre eux dit "nous nous sommes endormis le matin et voilà le soleil qui se rapproche du couché ". Ils ne savaient pas combien de temps ils étaient restés dans la caverne. Un quatrième dit " seul Dieu sait combien de temps nous sommes restés, envoyons seulement l'un d'entre nous, nous lui donnerons de notre argent afin qu'il nous apporte de la nourriture, mais qu'il soit méfiant et qu'il fasse preuve d'intelligence pour que personne ne le reconnaisse si non, ils risquent de le rattraper et s'ils arrivent jusqu'à nous, ils en parleront au roi douqyanous et à sa cour qui saurons ainsi où nous nous trouvons et qui risqueront de nous torturer avec différentes sortes de tortures ou essayer encore de nous faire sortir de notre religion.


Or Douquianous, ce roi mécréant, qui était le roi de cette ville était mort depuis des centaines d'années. Et la souveraineté de cette ville était revenue à un roi musulman vertueux. Durant son époque, les gens de sa ville avaient divergé au sujet du rassemblement et de la résurrection des corps à partir des tombes. Certaines personnes, que Dieu nous en préserve, en avaient douté et avaient jugé cela peu probable. Ils avaient dit "ce ne seront que les âmes qui seront rassemblées, quant aux corps ils seront assimilés par la terre et ne seront pas ressuscités." D'autres ont dit "non, les âmes et les corps seront ressuscités en même ensemble". Et c'est ce qui est vrai. Le roi était attristé à ce sujet et une dissension avait risqué de se produire. Il supplia Allah, le Seigneur des mondes, de lui faciliter l'argumentation et l'apport de preuves afin de manifester la vérité, à savoir que les âmes et les corps seront ressuscités.


Pendant ce temps, un des compagnons de la caverne qui s'appelait 'Amlikha était entré dans la ville de Ouksous pour apporter de la nourriture car ses compagnons l'avaient envoyé à cette fin. Il était craintif et méfiant. Il fut surpris par le changement de la ville et par la forme des habitations. Voici que cette région qui était verte de pâturage pour le bétail, était bâtie de palais élevés. Alors que par là il n'y avait que des ruines démantelées, qui étaient palais autrefois. Voici, des visages qu’il ne reconnaissait pas et des visages auxquels il n'était pas habitué. Tant ce qu'il vit était nouveau, son regard s'était empli d'incertitudes. Il se retournait et regardait tantôt par ci, tantôt par là. La perplexité se manifestait dans sa démarche. Quelqu'un finit par se retourner vers lui en lui adressant la parole. Il lui dit " est_ tu étranger à cette ville ? Que recherche tu ? ". Il lui répondit " je ne suis pas étranger, simplement, je recherche de la nourriture mais je ne retrouve pas l'endroit où on en vendait, l'endroit auquel j'était habitué", car tout avait changé. Cet homme le pris par la main et l'amena chez un marchand d'alimentation.

Il sortit ses pièces d'argent, qu'il donna au commerçant. Mais celui-ci fût surpris par ces pièces, car celles-ci étaient à l'effigie du roi douqianous, qui était mort depuis 300 ans ou plus. Il pensa que c'était un homme qui avait trouvé un trésor et qui avait en sa possession beaucoup d'argent et de pièces. Les gens se rassemblèrent autour de lui et l'amenèrent au roi vertueux. Les nouvelles précédèrent l'arrivée de 'Amlikha jusqu'au roi vertueux qui attendait impatiemment de voire cette personne dont il avait entendu parler par ses ancêtres.


'Amlikha arriva, le roi l'interrogea et 'amlikha lui raconta ce qui lui était arrivé à lui et à ses compagnons. Le roi s'en réjouit et dit à son peuple " voici que Dieu vous a envoyé un signe pour vous montrer ce sur quoi vous avez divergé". En effet, ils avaient divergé sur la réalité de la résurrection, Allah a ressuscité ces jeunes gens qui s'étaient endormis depuis 309 ans. Et c'était là une preuve que la résurrection est une réalité. Le roi se mit en route avec les gens de sa ville en compagnie d' 'Amlikha. Lorsqu'ils s'approchèrent de la caverne, 'Amlikha leur dit "moi, j'entre le premier afin qu'ils ne prennent pas peur, en voyant tout ce monde". Il entra et leur appris ce qui lui était arrivé en les tranquillisant puisque le roi douqianous était mort et le roi actuel était un musulman vertueux. Ils s'en réjouirent. Ils sortirent voire le roi afin de le saluer. Ce dernier les salua et ils retournèrent dans la caverne.


Lorsque ceux qui avaient douté de la résurrection des corps, les virent, ils abandonnèrent leur mauvaise croyance et adoptèrent la bonne croyance, c'est à dire que le rassemblement aura lieu avec certes les âmes mais aussi les corps. C'est alors, que Allah ta^ala voila aux gens les traces de cette caverne. Et les gens n'ont plus connu la caverne, ils dirent alors "construisez autour d'eux un édifice pour que celui_ci soit en leur nom et une indication de leur emplacement", et les croyants dirent " construisez plutôt une mosquée pour rechercher la baraka auprès d'eux " car la recherche de barakah est quelque chose de permis.

Et voilà le récit des compagnons de la caverne dont Allah a fait qu'il soit un rappel, une leçon de morale et d'exhortation, une preuve de Son éminence et de Sa toute puissance et que rien ne Le rend incapable.